Après trois jours des travaux, l’atelier sur la gestion durable et intégrée des ressources en eau de la République démocratique du Congo, organisé par la Cellule d’exécution des projets - eau (CEP-O) dans le cadre du Projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (PASEA) financé par la Banque mondiale, s’est clôturé le mercredi 09 avril 2025 à Kinshasa.
Au terme de ces assises, les participants ont défini une vision pour la gestion durable et intégrée des ressources en eau. Il s’agit de : « Les ressources en eau de la RDC, une opportunité pour un espace national résilient par une gestion durable, intégrée et participative, avec un cadre juridique adéquat au profit du développement socioéconomique de tous d’ici 2050 ».
Cette vision est accompagnée de plusieurs priorités fixées durant les travaux, à savoir :
- Mettre en place un cadre juridique cohérent et fonctionnel pour la gestion intégrée des ressources en eau ;
- Améliorer l’accès durable à l’eau potable en milieu urbain, périurbain et rural à travers le renforcement des infrastructures et des services de base ;
- Accroître la production énergétique en valorisant le potentiel hydroélectrique national, en particulier les sites prioritaires ;
- Mettre en place des actions concrètes pour réduire la pollution des eaux et protéger les écosystèmes aquatiques et forestiers sensibles ;
- Renforcer les capacités d’observation, d’analyse et de suivi des ressources en eau de surface et souterraines ;
- Améliorer la navigabilité et la sécurité du transport fluvial pour soutenir la connectivité et le développement économique ;
- Promouvoir des systèmes d’intégration efficaces et adaptés aux conditions locales pour renforcer la sécurité alimentaire ; et
- Déployer des mesures d’adaptation dans les zones vulnérables afin de limiter les effets du changement climatique sur les ressources en eau.
Les résultats de ces travaux constituent un motif de satisfaction pour la partie gouvernementale. Nestor Musambi, conseiller chargé des ressources en eau au ministère de l'Environnement et développement durable, a salué la tenue de cet atelier, tout en soulignant ce qui sera fait dans un premier temps.
« La grande chose qu’on va faire, c’est mettre le cadre juridique qu’il faut, nous en avons, et surtout faire l’opérationnalisation de l’Office congolais de l’eau », a-t-il déclaré.
Les participants, quant à eux, ont remercié les organisateurs de cet atelier qui leur a permis, notamment, d’échanger des expériences pour améliorer la gestion durable et intégrée des ressources en eau du Congo-Kinshasa.
L’atelier sur la gestion durable des ressources en eau de la RDC, organisé du 07 au 09 avril, avait pour objectif de poser le diagnostic en vue de l’amélioration de la gestion de ces ressources. Les travaux ont connu la participation des représentants des partenaires techniques et financiers, des coordonnateurs provinciaux de l’Environnement et des experts du secteur venus de plusieurs pays, notamment le Burkina Faso, le Congo-Brazzaville et le Nigeria.
Prince Mayiro