
Le gouvernement congolais est sorti de son silence après les frappes israéliennes menées ce lundi 9 septembre à Doha, au Qatar.
Dans un communiqué officiel publié ce mardi 9 septembre, la République démocratique du Congo (RDC) se dit préoccupée par ces frappes qui portent atteinte à la souveraineté qatarie, et met en garde contre une escalade dans une région déjà sous tension.
« Le gouvernement de la République démocratique du Congo exprime sa profonde préoccupation à la suite des frappes israéliennes menées ce jour à Doha », lit-on dans ce document.
Pour Kinshasa, ces attaques constituent une violation du droit international et compromettent les efforts de paix en cours au Moyen-Orient.
« Elles constituent une violation de la souveraineté de l’État du Qatar et risquent d’aggraver une situation régionale déjà fragile », déclare le gouvernement congolais.
La RDC réaffirme sa proximité avec Doha, médiateur dans les pourparlers entre la RDC et les rebelles qui occupent une partie de son territoire dans l’est du pays.
« Elle insiste sur la nécessité de privilégier la désescalade, le respect du droit international et la protection des civils », poursuit le communiqué.
Face au risque d’un embrasement régional, Kinshasa lance un appel pressant à toutes les parties impliquées : « La République démocratique du Congo appelle l’ensemble des parties à s’abstenir de tout acte qui compromettrait les efforts de médiation ».
Enfin, le gouvernement congolais plaide pour une solution durable à travers un processus de paix collectif.
« Œuvrer collectivement en faveur d’un cessez-le-feu permanent et d’une paix juste et durable au Moyen-Orient », conclut le communiqué.
Ce positionnement s’inscrit dans la ligne diplomatique de la RDC, engagée en faveur de la souveraineté des États, de la stabilité régionale et du respect du droit international.
MD