Le programme national d’hygiène aux frontières éprouve des difficultés de fonctionnement depuis son déploiement le 25 septembre dernier à Ndu dans le Bas-Uele, à la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine. Des Centrafricains qui fuient l’insécurité dans leur pays passent par cette frontière. Certains ne présentent pas leurs cartes de vaccination. Ce qui fait craindre la propagation des épidémies.
Selon l’officier sanitaire du programme national d’hygiène aux frontières, Isaac Budju, les Centrafricains qui viennent trouver refuge en RDC refusent de se conformer aux normes internationales qui exigent notamment une carte de vaccination avant d’entrer en terre congolaise.
« Ces réfugiés passent par plusieurs postes frontaliers dépourvus de la présence militaire et policière », affirme-t-il.
La même source indique que cette situation facilite la propagation de certaines épidémies comme la fièvre jaune et le choléra.
Tout en reconnaissant les difficultés liées à la couverture sécuritaire dans cette région, le vice-gouverneur de l’ex-Province Orientale, Pascal Mombi, souligne que cette question a été évoquée au cours d’une réunion du comité provincial de sécurité élargie à la police et à l’armée.
Selon la même source, il a été décidé le déploiement urgent des éléments de la police et de l’armée pour assurer la sécurité dans la région et permettre ainsi aux services fonctionnant aux frontières de faire convenablement leur travail.