La crise qui couvre l’UNAFEC, est l’oeuvre d’Evariste Boshab, VPM de l’intérieur et de la sécurité qui tient mordicus à diviser le parti de l’intraitable Kyungu qui, à travers ses déclarations, ne cesse de déranger la mouvance présidentielle contre la révision. Les correspondances de Boshab à la CENI ainsi qu’à Maguy Sakina Binti et à Omba Modeste Sakatolo, ancien secrétaire Général de l’UNAFEC que Kyungu a éjecté pour traitrise, prouvent noir sur blanc la volonté de Boshab d’en vouloir à Kyungu et à l’UNAFEC. (Ci-dessous les lettres de Boshab pour nuire à l’UNAFEC).
A la CENI dans sa correspondance datée du 6 mai, Boshab a exhorté le Président de la CENI, Malu-Malu toujours à l’étranger pour des soins, à réceptionner les candidatures des frondeurs conduits par la taupe Omba Sakatolo et celles présentées par Gabriel Kyungu. Toujours dans ses missives, Boshab a motivé Sakatolo d’aller déposer les candidatures des frondeurs du fait qu’il a saisi la CENI de recevoir toutes les candidatures de la l’UNAFEC que ça soit des frondeurs et celles de Kyungu. N’est-ce pas de l’ingérence de la part de Boshab qui se mêlé dans les affaires d’autrui comme si Kyungu pourrait en faire de même si cela concernait le PPRD. Kyungu avait au cours d’une déclaration reconnue que son parti connait des problèmes et qu’incessamment ils seront résolus. Sur la même lancée, il avait mis en garde Boshab de ses démesures politiques voulant détruire la l’UNAFEC, un parti-politique qui a opinion sur rue par rapport au PPRD. Le PPRD monnaye ses mobilisations. Acte que l’UNAFEC n’a jamais fait vu l’aura de son leader dans le Katanga. Il suffit d’aller dans la province cuprifère pour jauger la popularité de Kyungu auprès des Katangais qui l’appellent affectueusement «Baba». La dernière mobilisation de la l’UNAFEC date de deux semaines. Kyungu avait fait le rappel des troupes à l’ordre en vue de scruter l’actualité de l’heure concernant le dé¬coupage territorial, les élec¬tions, le dossier des déte¬nus politiques originaires du Katanga dont Jean-Claude Muyambo et Vano Kiboko. Il fallait être sur place pour vivre la manif.
Les Katan¬gais avaient débouché de partout pour répondre à l’appel de «Baba». Au finish, Kyungu s’était extirpé pour se frayer un passage. Chose que Boshab n’a jamais fait durant tout son mandat de SG du PPRD. Le combat que mène Boshab pour détruire la l’UNAFEC est un combat d’arrière garde dans l’idée selon laquelle, le parti-poli¬tique de la Rd-Congo ex¬iste sur le charisme de leur leader. Boshab ne pourra pas diviser la l’UNAFEC aussi longtemps que «Baba» aura toujours son souffle de vie. Car, qui dit UNAFEC voit di¬rectement Kyungu. Combat d’arrière-garde aussi parce que les drôles de coco que Boshab manipulent Bijoux Kat, Omba Sakatolo, Maguy Sakini sont des illustres in¬connus. Il a fallu que Boshab sème la brouille à l’UNAFEC pour ces cocos cités soi¬ent connus du grand public. Nonobstant cela, ces derni¬ers mordent la poussière pour vendre leur image au sein de l’opinion. Tenez, dans ce combat d’arrière-garde que mène Evariste Boshab, Kyungu, via ses collabora¬teurs, soutient avec véhé¬mence qu’il ne lâchera pas la prise. Il combattra jusqu’à son dernier souffle les turpi¬tudes de Boshab. C’est donc ça, la force du PPRD: diviser pour mieux régner au lieu de se construire à l’image comme l’ANC en Afrique du Sud dont il tire l’idéologie politique de socialiste. A la place, ce sont des exagéra¬tions politiques pour émi¬etter d’autres partis voire même des alliés. C’est le cas avec le PALU que le PPRD minimise aujourd’hui pour avoir pris une position contre la révision constitu¬tionnelle. Le MSR de Pierre Lumbi fait aussi partie du lot des partis de la MP qui ont dit non à Kabila pour un mandat supplémentaire ap¬pelé «le groupe de 7 soit la G7 » constitué essentiel¬lement des cardinaux de la majorité dont fait partie le dur à cuire Kyungu.
Dans cette barbarie, les par¬tis d’opposition ne sont pas épargnés. La Kabilie, à trav¬ers le PPRD, a vainement tenté de diviser le MLC de Jean-Pierre Bemba toujours avec Boshab. La prudence des Bembistes conduits par Fidèle Babala a payé. Les Bembistes avaient mis de la pression sur Boshab afin que ce dernier revoie ses décisions.
Aujourd’hui, c’est l’UDPS qui risque de s’imploser si les Tshisekedistes n’y pren¬nent pas garde avec la main tendue de Kabila sur le dia¬logue. Cette offre pourrai di¬viser l’UDPS du fait qu’une frange partie des Tshisekes¬distes ne sont pas partie-prenantes pour le dialogue. A Kyungu d’y veiller pour son parti.
Sinon, il risque de le per¬dre déjà qu’il a quitté le navire présidentiel. Ses déclarations et propos il¬lustrent tout qu’il ne part¬age plus les même idéaux politiques avec la MP. Tenez, c’est depuis le 23 décembre 2014, lors du retour de Moi¬se Katumbi à Lubum’ après un long séjour à l’étranger que Kyungu fait l’objet des insultes et humiliations de la part de la Kabilie. A ces menaces, Kyungu dit à qui veut l’entendre qu’il ne craint rien ni personne. Car, dans sa vie, il a tout connu. Et que ce ne sont des petits politiciens assoiffés d’argent qui le feront redouter.
MATTHIEU KEPA