Le président de la Cour Constitutionnelle Benoît Luamba a déclaré qu'il n'y aura pas de commission spéciale en ce qui concerne les arrêts rendus par sa juridiction dans le cadre du contentieux électoral.
Déclaration faite lundi 17 juin dernier après être reçu par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la Cité de l'Union Africaine, "UA".
Justice
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu en audience ce lundi 17 juin 2019 à la Cité de l'Union Africaine, le président de la Cour Constitutionnelle Benoît Luamba.
L'examen par la Cour constitutionnelle des contentieux des législatives nationales et sénatoriales a été au centre de cette audience.
Selon maître Benoît Luamba qui s'est exprimé devant la presse à la fin de l'audience, le chef de l'État a voulu savoir pourquoi ils ont rendu leurs arrêts en dehors du délai prévu par la loi.
La Cour Constitutionnelle siégeant en matière de contentieux électoral sera en audience de rectification des erreurs matérielles ce lundi 17 juin 2019.
Selon le document parvenu à 7SUR7.CD, cette audience qui sera publique aura lieu à partir de 10h, heure de Kinshasa.
Rappelons par ailleurs que l'opposition parlementaire (LAMUKA) avait, par l'entremise de Jacques Djoli, sollicité du président de la Cour Constitutionnelle la mise en place d'une chambre spéciale pour traiter les cas de ses députés nationaux et sénateurs invalidés.
L'ex ministre d'Etat devenu sénateur, Jean-Lucien Bussa, ne digère pas la décision de la Cour constitutionnelle d'invalider des députés nationaux de son regroupement politique, la CODE (Coalition des Démocrates). Bussa avec quelques cadres de son parti a manifesté samedi devant la Haute cour.
À en croire l'ancien ministre du commerce extérieur, la haute Cour a accordé un de leurs sièges à un regroupement politique qui n'a pas atteint le seuil électoral. Une situation inexplicable, affirme-t-il.
Dans l'affaire opposant la société de télécommunications Vodacom Congo au Gouvernement congolais (Ministère des PT-NTIC) sur la licence 2G, en réponse à la plaidoirie faite par les avocats de Vodacom, les avocats du Ministère des PT-NTIC ont formulé un plaidoyer qui donne raison à la société Vodacom
L’audience du litige qui oppose la société Vodacom et l’Etat congolais représenté par le ministère de Poste, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) a eu lieu ce lundi 10 juin 2019 de 13h45 à 16h20.
Selon l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice, "ACAJ", les invalidations de Chérubin Okende et Jean Goubald Kalala, tous deux membres de LAMUKA, est l'oeuvre d'une injonction faite par un camp politique.
"La Cour Constitutionnelle a appliqué des injonctions d’une famille politique en lieu et place de la Loi! L’ACAJ appelle la population à vite exiger une justice au service du droit et la fin des combines odieuses de caciques du régime sortant", a indiqué maître Georges Kapiamba ce samedi sur Twitter.
C'est lors de l'ouverture de l'audience du lundi 03 mai 2019 du procès du meurtre des experts de l'ONU, que le président du tribunal militaire de Kananga a dit avoir reçu "une correspondance du prévenu Jean Bosco Mukanda".
D'après le contenu de cette lettre révélé par le greffier du tribunal, Jean Bosco Mukanda fait état de la manipulation des prévenus et renseignants qui selon lui, évoque le fait infractionnel imaginaire à sa charge.
Selon un communiqué du bureau de l'Assemblée provinciale de Kinshasa dont une copie est parvenue ce lundi 3 juin à 7SUR7.CD, le député provincial Mike Mukebayi Nkoso est exclu de l'enceinte de cette Assemblée délibérante pour une durée de 12 mois.
Cette exclusion est assortie d'une retenue des émoluments durant la période concernée
L'élu de Lingwala est sanctionné pour outrage à l'Assemblée plénière.
Dans un communiqué de presse daté du 3 juin 2019 et parvenu à 7SUR7.CD, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a demandé, par ecrit, au Procureur Général près la Cour de Cassation d’engager des poursuites judiciaires à charge du député provincial de Lualaba, Donat Tshimboj, pour incitation à la haine tribale, au meurtre et à la guerre civile entre communautés.
En effet, lors de sa conférence de presse tenue le 25 mai 2019 à Kolwezi, ACAJ affirme que le député provincial Donat Tshimboj, avait déclaré ce qui suit :