Des centaines de personnes se sont déjà rendues à l'aéroport international de Goma dans la province du Nord-Kivu en vue d'accueillir Moïse Katumbi Chapwe.
C'est en principe ce lundi 10 juin 2019 que le président d'Ensemble pour le Changement et coordonnateur de LAMUKA est attendu dans cette partie du pays.
Selon le programme de son arrivée, l'ancien gouverneur de l'ex province du Katanga va atterrir dans l'après-midi et tiendra un meeting au Stade Afia.
Politique
L'opposant congolais Moise Katumbi est attendu cet après midi à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
À l'aéroport international de Goma, un dispositif sécuritaire est déjà déployé (11h45), des centaines de militants de plusieurs partis de Ensemble et de Lamuka sont aussi à l'aéroport de Goma.
Des policiers déployés par le commissariat urbain ont commencé par faire quelques exercices de simulation sur la protection de l'opposant Katumbi. Ils ont également reçu le briefing de l'itinéraire de la part de leur commandant.
Les réactions ne cessent de tomber au sujet du débat engagé vendredi 7 juin 2019 au palais du peuple, précisément à l'Assemblée nationale sur les deux dernières ordonnances présidentielles.
Dans une déclaration politique dimanche 9 juin 2019, les Jeunes Professionnels de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", ont appelé le ministère public à appliquer l'article 74 de la loi organique contre le député national Charles Nawej pour "outrage au chef de l'État".
L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", est montée au créneau dimanche 9 juin 2019 pour fustigier le débat engagé vendredi dernier à l'Assemblée nationale autour des ordonnances du chef de l'État, portant nomination des mandataires publics à la Gecamines et à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo, "SNCC".
Pour le parti présidentiel, la motion incidentielle du député Bindule est une œuvre diabolique montée pendant la nuit par les membres de l'ancien régime.
Sylvain Lubamba Mayombo, gouverneur de la province de Lomami a, dans un arrêté signé samedi 8 juin 2019 révoqué le chef d'antenne Mwene-ditu de la Direction Générale des Recettes de Lomami (DGRLO), Maurice Mutonji accusé par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social de me gestion, détournement de derniers publics...
Ces accusations sont attestées par "l'acquisition très avancée des biens, meubles et immeubles, mais aussi la violence faite contre la caissière à sa charge".
Le gouverneur Jacques Kyabula a regagné Lubumbashi, capitale du Haut-Katanga, après Likasi, où il a séjourné pendant 48 heures.
Sur le chemin du retour à Lubumbashi, Jacques Kyabula n'a pas dérogé à la règle de sa traditionnelle escale à Kapolowe, bourgade réputée pour son poisson frais.
Dans ce territoire, il a pris le temps d'échanger avec les chefs des terres et la population comme hier lorsqu'il se rendait à Likasi.
Dans une déclaration ce dimanche 9 juin 2019 à Kinshasa, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", a fustigé le comportement de la présidente de l'assemblée nationale pour avoir autorisé le débat au sujet des ordonnances du chef de l'État portant nominations de mandataires publics à la Gecamines et la SNCC.
Président du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR, a accusé la présidente du bureau de l'Assemblée nationale, d'être à la base de la désacralisation du nom du président de la République lors d'un débat à la plénière vendredi sur les ordonnances de Tshisekedi à l'Assemblée nationale.
"La Kalachnikov qui a été lancée contre le président Tshisekedi à l'Assemblée nationale, est l'oeuvre de Kabila qui est habitué à ce genre de Méli-mélo. Souvenez-vous, Vital Kamerhe a été obligé de démissionner dans ce genre de situation", a déclaré Jean-Claude Vuemba.
Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", a été obligé de calmer les militants de son parti ce dimanche 9 juin 2019 à son siège situé dans la commune de Limete à Kinshasa.
Augustin Kabuya qui préparait la déclaration à faire dans les prochaines minutes est vite descendu pour calmer les militants qui exigeaient une manifestation ce lundi 10 juin contre l'assemblée nationale qui a engagé un débat vendredi dernier sur les ordonnances du chef de l'État portant nominations de mandataires publics à la Gecamines et la SNCC.
Il s'observe une divergence d'opinions entre certains leaders de la plateforme politique Lamuka depuis un certain moment, reconnaît Christian Mwando, proche de Moïse Katumbi.
Celui qui a été le candidat de Lamuka à la présidentielle du 30 décembre dernier Martin Fayulu, conteste toujours la légitimité du président de la République proclamé par la CENI et confirmé par la Cour constitutionnelle, Felix Tshisekedi, et ne jure que par "la vérité des urnes."