Politique

Lors de son allocution prononcée le jeudi 1er septembre à la Cité de l'OUA à l'ouverture des travaux du Dialogue, le facilitateur Edem Kodjo a fait une révélation intéressante. Selon lui, un Accord politique secret avait été conclu à Paris dans l'hôtel Raphaël entre l'UDPS et la Majorité présidentielle. Une rencontre qu'il a qualifié de «historique» et qu'il avait présidée personnellement alors qu'il était convalescent suite à une maladie qui l'avait terrassée en mars.

Accueilli en superstar à la cérémonie d'ouverture du Dialogue politique le jeudi 1 septembre à la cité de l'OUA, Vital Kamerhe a toute suite donné des assurances sur la pertinence de sa démarche, incomprise par une certaine opinion. «La majorité n'a pas demandé un 3è mandat pour le président Kabila. Le document du comité préparatoire est là pour servir de preuve. Un 3è mandat ne viendra pas de nous. Dans tous les cas nous ne l'accepterons pas» a-t-il déclaré!

Vital Kamerhe ne veut pas de la guerre en RDC pour résoudre la crise politique aiguë issue des élections générales de 2011. A la place de la guerre, il préconise les négociations. Dans un discours improvisé, V. Kamerhe désigné chef de la délégation par ses pairs de l'Opposition, a pris la parole au nom de sa famille politique. Il a vite fait de tordre le cou à toutes les folles rumeurs qui entourent le Dialogue politique dont les travaux ont débuté le jeudi 1 septembre à la citée de l'OUA.

Zoom Eco part du constat selon lequel tous les renseignements du dialogue national sont publiés sauf les aspects financiers. Rien n'est dit sur la hauteur du budget à prendre en charge par le gouvernement. Dès lors qu'un seul dollar sortira du trésor public, il est tout à fait normal que par souci de Transparence et de Redevabilité, ce montant soit rendu public. Les deniers publics appartiennent à l'Etat et les contribuables sont sensés savoir combien coûteront ces assises à la nation.

Au cours d'un point de presse tenu le mercredi 31 août à l'hôtel Kampo, la Diaspora Congolaise a déclaré qu'elle «ne prendra pas part au Dialogue dans son format actuel qui viole son caractère inclusif tel que défini par la résolution 2277 du conseil de sécurité des nations ». La déclaration a été lue par Abraham Luakabwanga. Il avait à ses côtés notamment Rex Kazadi et Rudy Mandio.

La diaspora congolaise ne prendra pas part au dialogue dans le format actuel qui viole son caractère inclusif tel que défini par la résolution 2277 du Conseil de sécurité de Nations Unies. Cette structure demande à la Communauté internationale de constater avec elle que les conditions idoines pour la tenue de ce dialogue ne sont pas réunies. La diaspora congolaise s’est réunie hier à l’hôtel Kampo à Kinshasa dans la commune de la Gombe pour donner sa position sur la tenue de ce forum.

L’Institut de Recherche en Droits Humains(IRDH) basé à Lubumbashi, dans l’ex-province de Katanga fustige ce qu’il appelle « le procès de la nuit du 30 août 2016 » opposant le Ministère Public et le bourgmestre de la commune de Kenya à 18 membres du Rassemblement, devant le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi.

Plusieurs observateurs voient dans le choix de ce camp militaire une manière de faire obstruction à la liberté d’expression et d’opinion des participants face aux tentatives du pouvoir de faire modifier la Constitution pour donner un troisième mandat à l’actuel chef d’Etat.

Jean-Pierre Alumba, membre de la société civile et président de DCODE, a fait le choix de participer au Dialogue et l'assume pleinement. Il nous a accordé le mercredi 31 août un entretien où il explique les raisons de son choix et pourquoi l faut encore y croire. Il apporte son soutien au facilitateur Edem Kodjo. Il demande à ce que la Diaspora ait au moins 10% des délégués au Dialogue. Il balaye les craintes sur une éventuelle violation de la constitution. Ci-dessous l'entretien accordé à la rédaction de 7SUR7.CD. 1. Comment faire en sorte que le Dialogue soit vraiment inclusif?

Ainsi qu’il l’avait annoncé avec solennité lors du démarrage des assises du comité préparatoire du dialogue qu’il présidait jusque samedi 27 août à Béatrice hôtel, sur le boulevard du 30 juin, Edem Kodjo se déleste de sa casquette « provisoire pour celle », définitive », de facilitateur désigné du dialogue politique, en vue d’en présider ce jeudi l’ouverture et la suite à partir du 16 heures à la cité de l’Union africaine, dans la commune de Ngaliema !