L’Opposition a suspendu sa participation aux travaux du Dialogue. Le Palu a rappelé en consultation ses délégués à la Cité de l’UA. Une partie de la société civile menace d’emboiter le pas de l’Opposition si jamais la Majorité ne revenait pas sur ses pas.
Au feu
Dans cette longue saga de rétropédalages, d’incertitude et de doutes, tous les regards restent tournés vers l’Eglise catholique.
Politique
Comme on s’y attendait, la Majorité Présidentielle et l’Opposition présente au dialogue ont fini par trouver un compromis autour de leur divergence relative à la séquence des élections. C’était à l’issue d’une réunion tripartite Facilitateur-Majorité-Opposition tenue hier mercredi 14 septembre 2016 à Pullman Hôtel.
Officiellement, les travaux du Dialogue étaient bloqués depuis le lundi 11 septembre 2016 à cause de la divergence de vue autour de la « séquence des élections », la Majorité présidentielle soutenant l’organisation prioritaire des « locales » et l’Opposition celle de « la présidentielle ».
C’est ce jeudi 15 septembre que le Parlement, dans ses deux chambres, va procéder à l’ouverture de sa session ordinaire.
Traditionnellement « budgétaire », parce que dominée l’examen et le vote de la loi des finances du prochain exercice budgétaire, en l’occurrence le budget 2017 pour le cas d’espèce, cette session de septembre s’ouvre dans un contexte particulier marqué notamment par la situation politique très tendue qui règne actuellement au pays.
L'accord obtenu de haute lutte par Kamerhe et les autres opposants dialogueurs face à la majorité, est rejeté totalement par le Rassemblement. La plateforme dirigée par Étienne Tshisekedi le considère comme un coup d'État constitutionnel. Difficile pour les radicaux comme Fayulu, Diongo, Vuemba ou même Olengha Nkoy d'accepter une prolongation qui permettrait au président Kabila de continuer à diriger au delà du délai constitutionnel. Déjà, ils promettent d'agiter la rue. Des tracts sont distribués dans la ville appelant la population à ne pas accepter un troisième mandat de M.
Le député nationalJean-Lucien Bussa est au coeur des négociations politiques qui se déroulent à la cité de l'OUA pour mettre fin à la crise politique. Le président du CDER et de la plate-forme FDE s'est confié le mercredi 14 septembre tard dans la nuit à la rédaction de 7SUR7.CD. Évidemment, il est revenu sur les péripéties qui ont conduit à surmonter le blocage politique suite à la divergence entre majorité et opposition sur la question de la séquence électorale. L'accord trouvé selon lui permet d'envisager une alternance démocratique pacifique dans un délai raisonnable.
Le gouvernement Matata II est à son crépuscule. Il vit ses dernières heures. Son sort a été scellé par le Dialogue politique à l'issue duquel un autre gouvernement sera mis sur pied. Vital Kamerhe co-modérateur de l'Opposition a été on ne peut plus clair là-dessus. «Il faut établir des responsabilités pour la non-tenue des élections dans le délai constitutionnel. Le gouvernement doit tomber. Il a failli à ses missions» a dit le président de l'UNC.
L’opposition participant au dialogue politique en cours en RD Congo a pu obtenir mercredi que la séquence électorale à venir débute par la présidentielle. Vital Kamerhe, le chef de la délégation, se sent ainsi conforté dans son choix de participer à ces pourparlers et espère obtenir un départ pacifique du président Joseph Kabila du pouvoir.
C'est un bout de papier banal mais dont la portée historique est bien réelle intitulé «Point d'accord» qui contient deux petits paragraphes d'une phrase chacune qui a mis fin à la brouille entre majorité présidentielle et opposition au sujet de la séquence électorale. La première phrase est plus courte que la seconde.
Rudy Mandio, président du parti politique PSN (Peuple au service de la nation) très implanté dans la Diaspora, notamment celle d'Afrique du sud, projette un sit-in le lundi 19 septembre devant l'ambassade de la RDC à Johannesburg. Le président du PSN l'a annoncé au cours d'une conférence de presse tenue le mercredi 13 septembre au pays de Nelson Mandela. Selon lui, son parti étant membre du Rassemblement, plus grand regroupement politique en RDC, avec deux leaders charismatiques, Tshisekedi et Katumbi; il ne pouvait que suivre le mot d'ordre lancé par cette plateforme.