Politique

La guerre fait rage entre les deux Msr. Chaque camp revendique le label du parti. Le Msr pro-pouvoir a indiqué mercredi qu’il a reçu l’agrément du ministère de l’Intérieur et menace de traduire en justice ceux qui l’utiliseront abusivement. Le Mouvement social pour le renouveau reste un et indivisible et toujours loyal à son initiateur, le président Joseph Kabila, a indiqué le député François Rubota. Selon lui, le parti qui évoluait depuis 2005 sous couvert de l’arrêté ministériel du MNR, a finalement eu son propre agrément.

Les élections en 2016 restent encore faisables. N’en déplaise à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui est déjà acquise à la logique du glissement de la mandature actuelle. Comme bien d’autres partenaires auparavant, la Belgique et la Grande-Bretagne viennent de donner de la voix à ce débat en affirmant que l’élection présidentielle reste « techniquement possible » en 2016. Impossible pour la Céni de se retrancher derrière un quelconque consensus politique pour dissimuler sa compromission.

Au cours de sa tournée dans la partie Est du territoire national, Corneille Nangaa, président de la Céni, semble imputer à la classe politique un éventuel blocage du processus électoral. Une fuite en avant qui ne dédouane pas la Céni de tout blocage du processus électoral.  

Pour beaucoup, le dialogue reste la voie royale pour apporter des solutions idoines aux défis majeurs qui se posent au pays.   Forte mobilisation des forces vives du pays pour la tenue du dialogue et sa réussite, c’est à cet exercice que se livre, autant que le reste de l’écrasante majorité des Congolais, le président de la Ligue nationale de CCU, Jean-Thierry Monsenepwo.  

L’interfédéral du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, parti présidentiel a célébré les quinzième anniversaire avec un invité de marque, l’ambassadeur Théodore Mugalu, chef de la Maison civile du chef de l’Etat.   Le pasteur Théodore Mugalu n’a pas raté cette occasion pour entretenir les militants PPRD sur les questions d’actualité.

Une note technique de la Ceni renvoie la Présidentielle à juillet 2017. (Document ci-dessous)

Les consultations menées la semaine passée en République Démocratique du Congo (RDC), par Edem Kodjo, envoyé par l’Union Africaine (UA) afin de relancer le dialogue national, ont occulté un débat né au niveau de l’Opposition: le choix du candidat unique pour la prochaine présidentielle.  

Le gouvernement de la république s’est réuni hier mardi 26 janvier 2016 à l’Hôtel du gouvernement, sous la présidence du Chef de l’Etat Joseph Kabila. Au cours de ce Conseil des ministres, plusieurs mesures ont été arrêtées, en faveur des actions à mener et de leur application par des services et institutions concernées.  

Pendant que la classe politique congolaise se trouve éclatée en pro et anti-dialogue, en pro et anti-glissement, en pro et anti-alternance et que des émissaires des Nations Unies et de l’Union Africaine se relaient à Kinshasa pour tenter de relancer le processus électoral de bloqué, une contrainte majeure risque bloquer tout le monde. Il s’agit du manque de fonds pour financer le processus électoral.

Son bilan global laisse à désirer alors que son règne équivaudrait, au pays d’Obama, à près de quatre mandats présidentiels. C’est le 26 janvier 2001 que le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, alors âgé de 29 ans, avait succédé au regretté Mzee Laurent Désiré Kabila, son père, fauché par sa propre garde au palais présidentiel. Aujourd’hui, son successeur totalise 15 années d’exercice de pouvoir. Et le peuple congolais est en droit de s’interroger sur le bilan de Joseph Kabila. Pour dresser un bilan crédible, on doit partir des paramètres sociaux perceptibles.