Larry et Djela, deux enfants de l’opposant Pierre Lumbi, l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Kabila, ont passé leur première nuit au quartier général de l’Agence nationale des renseignements à Lubumbashi. Ils ont été interpellés dimanche à 5h00 du matin avec le technicien commis à la gestion de la centrale d’enregistrement des caméras de surveillance de l’hôtel. Selon un proche de la famille, les policiers ont commencé par perquisitionner l’hôtel de Pierre Lumbi avant d’arrêter ses deux garçons et l’informaticien employé aussi au même établissement.
Politique
Le directeur de cabinet de Moise Katumbi, Huit Mulongo arrêté puis transféré vendredi la nuit à l’agence nationale des renseignements après la perquisition de sa maison, a été amené à la prison de haute sécurité de Kasapa. Il croupit depuis le week-end dans cette maison pénitentiaire. On lui reproche de détenir un pistolet sans autorisation. L’arme avait été trouvée chez lui lors de la fouille de sa résidence. L’autorisation brandie par ses avocats aurait déjà expiré, selon les magistrats qui l’ont verbalisé.
Devant la foule lors du meeting de la Dynamique de l’opposition, le leader de l’Unc, Vital Kamerhe a mis en garde la cour constitutionnelle contre toute interprétation de l’article 70 qui consacrerait un referendum constitutionnel déguisé à la place du peuple. Pour lui, il est hors de question que la cour se permette de donner un nouveau mandat au président Kabila à travers cette requête du pouvoir. Le président Kabila a fait ses deux mandats et il doit partir, explique l’opposant.
Le leader de la Convention des congolais unis, Lambert Mende a indiqué lors de la matinée politique de son parti organisée en marge de la commémoration de la journée historique du 24 avril, que la démocratisation de 1990 a été une démocratisation de façade.
Il nous revient des sources généralement bien informées, que Larry Lumbi et Djela Lumbi, tous deux fils de Pierre Lumbi, président du MSR (Mouvement social pour le renouveau) et l’un des leaders du G7, ont été appréhendés dimanche 24 avril 2016 à Lubumbashi dans leur hôtel où ils exercent la fonction de gérant. Ce rapt concerne également le réceptionniste et le chargé de la caméra de l’hôtel.
Le président national de l’UDPS a mandaté chacun de ses deux fils, Christian et Félix, pour conduire chacun une délégation du parti et de ses alliés au Comité préparatoire, affirment des sources en contact avec la Facilitation.
L’imbroglio est à la base du retard, ajoutent ces mêmes sources laissant entendre que Kodjo a rejeté les deux moutures et demandé aux parties d’aller harmoniser.
Incroyable Tshisekedi.
Menacé d’être délocalisé par le gouverneur de la ville de Kinshasa, pour raison de sécurité, le meeting de la Dynamique de l’Opposition a finalement eu lieu hier dimanche 24 avril 2016 à l’espace compris entre l’avenue de l’Enseignement et le boulevard Triomphal, dans la commune de Kasa-Vubu.
De nombreux militants des partis politiques sociétaires de cette plateforme ont bravé l’interdit pour répondre à l’appel de leurs leaders.
Le gouverneur du Nord-Kivu a soutenu, au cours d’un meeting le samedi 23 avril, que la Majorité présidentielle invente tous les moyens pour rester le plus longtemps possible au pouvoir. Des propos osés qui ne sont pas de nature à apaiser les tensions en cette période- trouble et qui mettraient à nu les plans de sa famille politique.
«Notre majorité est à considérer comme le MPLA en Angola qui détient le pouvoir depuis la fin de 1guerre de Savimbi. Notre majorité est comme l’ANC qui est au pouvoir depuis la fin de l’Apartheid.
Près de 200 députés de la Majorité Présidentielle ont déposé, la semaine passée, auprès de la Cour constitutionnelle une pétition pour solliciter l’interprétation de l’article 70 dé l’actuelle Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC). «Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois.
Si le pouvoir voulait donner un maximum de retentissement au meeting anti-Kabila organisé par l’ancien gouverneur du Katanga, il ne s’y serait pas prises autrement. Depuis que l’ancien gouverneur du Katanga a claqué la porte de la majorité présidentielle fin 2015 et compte briguer la magistrature suprême, le pouvoir ne lui laisse aucun répit. Dernier exemple en date : le meeting de Katumbi à Lubumbashi a été le seul réprimé par la police ce week-end.