Les deux principaux regroupements de l’opposition anti-dialogue ont, sur un ton musclé, dénoncé l’attitude complice de la commission électorale nationale indépendante. Commission électorale qu’ils considèrent comme un bras de la Majorité présidentielle.
Politique
Impensable au sein du régime Kabila. Les cardinaux s’attaquent entre eux et se déchirent au gré des intérêts. Pas surprenant que l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante s’attaque au numéro 2 de la MP. Ngoyi Mulunda trouve de trop les intrusions du speaker de l’assemblée nationale dans la marche de conduite de la centrale électorale made in Nanga. Il s’est retenu mais a fini par exploser en lançant un tweet mortel pour descendre Minaku.
Lambert Mende Omalanga a conféré, hier lundi 29 février, avec la presse nationale et internationale autour de l’actualité de l’heure en République Démocratique du Congo.
Qui a dit que la Ceni était une institution indépendante ? Tous ceux qui ont cru en son « indépendance » devraient déchanter.
Face aux massacres perpétrés contre leur ethnie et autres frustrations que connait leur communauté au Nord-Kivu, de jeunes cadres Hutu congolais regroupés au sein de « Club Nyirangongo » viennent d’adresser une lettre ouverte au Président de la République, Joseph Kabila, avec copies à plusieurs organisations internationales.
Dans leur mémorandum, ils attirent l’attention du Chef de l’Etat sur les dérives qui caractérisent, selon eux, la gouvernance de Julien Paluku, actuel gouverneur du Nord-Kivu.
Ces jeunes hutu congolais font état de massacres dont leur commun
Une nouvelle vague menace de secouer la Majorité présidentielle.
L’invalidation de certaines candidatures à la course des Gouvernorats de provinces à la demande du secrétaire général de cette famille politique se révèle comme la goutte qui risque de faire déborder le vase.
De nouveaux départs ne sont pas à exclure au sein de la MP ou de nouvelles exclusions.
Les événements politiques s’accélèrent. Tous les ingrédients d’un nouveau séisme politique sont réunis. Pendant que le processus électoral est encore bloqué et que le dialogue politique ne démarre pas, l’affaire de dédoublement des partis politiques et la gestion calamiteuse des candidatures à l’élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de 21 nouvelles provinces risquent d’empoisonner les débats au Parlement dont la rentrée est prévue pour ce 15 mars.
Il pèse lourd, très lourd, et pourrait bien renverser la balance politique en République démocratique du Congo. Jean-Pierre Bemba, colosse d’1 m 90 dépassant largement le quintal, saura le 21 mars 2016 s’il est acquitté ou non par la Cour pénale internationale (CPI).
L’ancien chef de guerre et vice-président congolais y est poursuivi depuis 2008 pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ».
Vice-ministre honoraire des Affaires étrangères, Me Célestin Tunda Ya Kasende a suivi avec attention la récente tournée du Secrétaire général des Nations unies dans les Grands Lacs. Analyste politique et spécialiste de l’Afrique centrale, il commente le séjour de Ban Ki-moon dans la région, et particulièrement en République démocratique du Congo. A travers cette interview, ce fin connaisseur des Grands lacs met un accent particulier sur l’opportunité du Dialogue national inclusif et sur les échéances électorales en vue.
Les ressortissants de Kenge de la province du Kwango, habitant Kinshasa, se sont retrouvés le samedi 27 février à Masina Petro-Congo autour de leur leader, le Professeur Théophile Mbemba Fundu di Luyindu pour une cérémonie d’échange de vœux. A cette occasion, ils ont été invités à soutenir le dialogue national inclusif prôné par le chef de l’Etat.
Dans son message, Théophile Mbemba a, nom de l’intérêt général exhorté ses frères et sœurs de Kenge à soutenir le dialogue national prôné par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.