Politique

Pour beaucoup, le dialogue reste la voie royale pour apporter des solutions idoines aux défis majeurs qui se posent au pays.   Forte mobilisation des forces vives du pays pour la tenue du dialogue et sa réussite, c’est à cet exercice que se livre, autant que le reste de l’écrasante majorité des Congolais, le président de la Ligue nationale de CCU, Jean-Thierry Monsenepwo.   Comme il s’agit d’un enjeu primordial pour l’avenir du pays, c’est un devoir patriotique pour ce dernier de battre campagne en faveur du dialogue national et inclusif.

L’interfédéral du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, parti présidentiel a célébré les quinzième anniversaire avec un invité de marque, l’ambassadeur Théodore Mugalu, chef de la Maison civile du chef de l’Etat.   Le pasteur Théodore Mugalu n’a pas raté cette occasion pour entretenir les militants PPRD sur les questions d’actualité. A la suite de la rencontre, le chef de la Maison civile du chef de l’Etat a profité de la présence des médias pour présenter, à l’occasion de 15 ans de pouvoir présidentiel de Joseph Kabila, les vœux les meilleurs à trois grandes dames congol

Une note technique de la Ceni renvoie la Présidentielle à juillet 2017. (Document ci-dessous)

Les consultations menées la semaine passée en République Démocratique du Congo (RDC), par Edem Kodjo, envoyé par l’Union Africaine (UA) afin de relancer le dialogue national, ont occulté un débat né au niveau de l’Opposition: le choix du candidat unique pour la prochaine présidentielle.   Le débat a été lancé par Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga passé dans l’Opposition depuis quelques mois.

Le gouvernement de la république s’est réuni hier mardi 26 janvier 2016 à l’Hôtel du gouvernement, sous la présidence du Chef de l’Etat Joseph Kabila.

Pendant que la classe politique congolaise se trouve éclatée en pro et anti-dialogue, en pro et anti-glissement, en pro et anti-alternance et que des émissaires des Nations Unies et de l’Union Africaine se relaient à Kinshasa pour tenter de relancer le processus électoral de bloqué, une contrainte majeure risque bloquer tout le monde.

Son bilan global laisse à désirer alors que son règne équivaudrait, au pays d’Obama, à près de quatre mandats présidentiels. C’est le 26 janvier 2001 que le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, alors âgé de 29 ans, avait succédé au regretté Mzee Laurent Désiré Kabila, son père, fauché par sa propre garde au palais présidentiel. Aujourd’hui, son successeur totalise 15 années d’exercice de pouvoir.

Alors que nous étions sous presse hier, il nous est arrivé d’apprendre que dans la nuit d’hier à Lubumbashi, une réunion du G7 s’est soldée par le retrait de l’Unafec, l’Unadef et Katumbi.

Parmi les résolutions phares, la réduction du train de vie de l’Etat, l’audit des contrats d’amodiation et de partenariats miniers, la rigueur dans l’octroi des exonérations et la réduction des taxes pour certains produits importés. Hier mardi 26 janvier, le Président de la République, Joseph Kabila est lui-même monté au créneau, au Bâtiment du Gouvernement, pour parachever les cogitations, avec les membres du Gouvernement.

Le dialogue politique, convoqué bien avant la fin de l’année 2015, se fait toujours attendre, alors que le temps, lui, ne s’arrête pas. Combien en restera-t-il alors pour le tenir en 2016 et organiser les élections avant la fin de l’année 2016 ? Pari quasiment impossible à réaliser. C’est assurément ce qui a poussé les USA et la Belgique à sortir du bois pour secouer le cocotier. Le premier à tirer la sonnette d’alarme, le lundi dernier c’est l’Américain Tom Perriello, Envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands Lacs de passage à Kinshasa.