Les ténors de la balkanisation n’ont jamais désarmé. Le déplacement vers Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, des troupes de la Monusco ne va dans le sens de ramener la paix dans cette partie du territoire national. Au contraire, comme en Yougoslavie ou au Soudan, les Nations unies sont mises à contribution pour rééditer cette thérapie d’éclatement en RDC. Le regain de l’insécurité dans la ville de Goma participe de la mise en œuvre d’un plan de démantèlement de la RDC.
Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, vit dans la peur.
Politique
Le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat (Copirep) a organé hier mardi7juilletà l’hôtel Beatrice, un atelier de sélection des options à adopter dans le cadre de la mise en œuvre du plan de restructuration de la Régie de distribution d’eau de la RDC (REGIDESO). C’est la dernière ligne avant la phase opérationnelle.
Depuis 2006, la REGIDESO est sous la cure d’un plan de redressement de son équilibre financier.
Fin juin, Joseph Kabila a précisé l’ordre du jour du nouveau dialogue qu’il préconise pour décrisper le climat politique en RDC. Pas suffisant pour convaincre Vital Kamerhe, président de l’union pour la nation congolaise (UNC), parti de l’opposition.
Cet éventuel forum de plus - après les « concertations nationales » de 2013 - doit être « mené sans ingérence étrangère, avec un nombre limité de participants et pour une durée relativement courte », a précisé fin juin Kabila dans son message à la nation, à l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de l’indépendance du pays.
« CASTRO On ne tue pas les idées» F.
En politique, rares sont les faits se produisant au hasard. Souvent, tout est programmé et longtemps avant la production des faits. Ainsi en va-t-il du projet de la balkanisation et de l’implosion du Congo-Kinshasa.
Les balkanisateurs n’y ont pas encore renoncé. Avec la complicité des filles et des fils du pays de Lumumba, ils tiennent à passer à la vitesse supérieure. L’année 2016 risque de réserver aux Congolais(es) des surprises désagréables.
En 2013, un groupe de Congolais publiait un livre dont l’actualité crève encore les yeux.
Après avoir abondamment communiqué ces deux dernières années sur le respect de la Constitution en ce qui concerne le nombre de mandats présidentiels en RDCongo ainsi que la tenue des élections présidentielle et législatives nationales, Washington semblait avoir transporté son intérêt sur d’autres scènes politiques africaines, notamment burundaise et rwandaise. En effet, ici se précisent, au jour le jour, des velléités de prolongation des mandats des Chefs d’Etat en fonctions, contre la volonté du constituant et du souverain primaire.
Jean Michel Dumond, chef de la délégation de l’Union Européenne en RDC a procédé, hier mardi 7 juillet, au salon Salonga de l’Hôtel Memling au lancement du projet de renforcement de l’observation citoyenne des élections, Procec.
L’ambassadeur du Japon en RDC, Mr Shigeru Ushio à procédé hier mardi 7 juillet 2015, à l’inauguration du nouveau siège de cette ambassade situé dans l’enceinte du complexe Texaf, ex-Utexafrica dans la commune Ngaliema, un endroit qu’il a qualifié d’idéal, après moult recherches, pour installer la nouvelle chancellerie.
Des défis sécuritaires dans les Grands Lacs, notamment dans l’Est de la RDC et au Burundi, sont énormes, selon le député national Juvénal Munubo.
Le feu couve au sein de la Majorité Présidentielle. Quatre clans se sont déclarés et se livrent une guerre atroce et fratricide. Sur les quatre, deux clans ont leur ancrage dans l’Exécutif et les deux autres au Parlement, précisément à l’Assemblée Nationale.
Dans les derniers événements qui se sont déroulés et se déroulent sur la scène politique nationale, se perçoivent les effets directs de cette guerre féroce.
Ainsi, l’interpellation différée du Ministre des transports, sur fond de motion de défiance, répond à la logique de ce pugilat interne à la Majorité présidentielle.
Par ailleurs, le train Express de cette entreprise pourrait transporter plus de 800 personnes.
Les transporteurs routiers n’ont qu’à bien se tenir. Car, un mode de transport beaucoup plus sécurisé et ayant échappé depuis belle lurette à la mémoire collective est en train de renaître. Il s’agit du voyage par train entre Kinshasa et Matadi. Un monopole, certes, de la Société commerciale des Transports et des Ports.