Société

Le nouvel ambassadeur des États-Unis en République Démocratique du Congo a dénoncé ce samedi 19 janvier 2019, la coupure de la connexion internet par les autorités congolaises. Selon Mike Hammer, les sociétés prospèrent lorsque les personnes sont informées et ont la possibilité de communiquer entre elles. "20 jours sans internet sont 20 jours de trop. Il doit être restauré maintenant. Les démocraties prospèrent et les sociétés prospéreront quand les gens sont informés et peuvent communiquer", a-t-il indiqué via Twitter.

Le responsable de l'Assemblée Chrétienne de Kinshasa, "ACK", n'est pas allé par le dos de la cuillère pour passer son message au secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, "CENCO", l'abbé Donatien Nshole. L'évêque Pascal Mukuna a tout simplement demandé au secrétaire général de la CENCO, lors du culte religieux du week-end dernier tenu dans son église située dans la commune de Bandalungwa, de se taire.

Dans leur déclaration commune de ce jeudi 17 janvier 2019, l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice, "ACAJ", la Lutte pour le Changement, "LUCHA", Les Congolais Debout, "LCD", FILIMBI et tant d'autres organisations non gouvernementales et mouvements citoyens, ont exigé le rétablissement de la connexion internet en République Démocratique du Congo.

21 organisations non gouvernementales et mouvements citoyens ont, dans une déclaration commune ce jeudi 17 janvier 2019, lancé un appel à l'ensemble de la population congolaise, aux ONG et mouvements citoyens à œuvrer pour la paix, l'unité, la concorde nationale et la sauvegarde des acquis des luttes communes dont l'alternance au sommet de l'État. "Notre seul bien commun, le Congo, notre pays, ne doit pas brûler et n'a pas besoin de sang supplémentaire", a déclaré Georges Kapiamba, président de l'Association Congolaise pour l'Accès à la Justice.

Le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux Droits de l'Homme "HCDH", a indiqué ce mercredi 16 janvier 2019 qu'environ 890 personnes auraient été tuées entre le 16 et le 18 décembre 2018 dans 4 villages du territoire de Yumbi dans la province de Mai-Ndombe. Le HCDH souligne que selon des sources crédibles, quelques 465 maisons et bâtiments ont été incendiés ou pillés dont deux écoles primaires, un centre de santé, un poste de santé, un marché et le bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante, "CENI".

Dans une déclaration ce lundi 14 janvier 2019 à Kinshasa, l'Église du Réveil du Congo a, à son tour, réagi suite à la publication des résultats provisoires des trois scrutins combinés du 30 décembre 2018 en République Démocratique du Congo. Cette communauté religieuse rend ainsi hommage au patron de la Centrale Électorale pour avoir permis au processus électoral congolais d'atteindre ce stade.

Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement, "LUCHA", a démenti ce vendredi 11 janvier 2019, avoir pris part à une manifestation organisée jeudi dernier devant l'ambassade de France en République Démocratique du Congo pour protester contre les propos du ministre des affaires étrangères de la République française, remettant en cause la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle. "La LUCHA n'a rien avoir ni avec le groupe de jeunes qui auraient manifesté devant l'ambassade de France à Kinshasa ni avec leurs revendications", a indiqué ce mouvement via Twitter.

Le Comité Laïc de Coordination, "CLC", a, dans une correspondance datée du 9 janvier 2019 et adressée au président de l'Union Africaine, sollicité l'implication de cette institution pour obtenir la vérité des urnes auprès de la Commission Électorale Nationale Indépendante, "CENI", dans la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 30 décembre dernier.

Alors que les professionnels des médias accrédités avaient déjà pris d'assaut la salle Abbé Apollinaire Malu Malu pour attendre la publication des résultats provisoires, la CENI via son président, vient de demander aux journalistes de rentrer et de revenir à 23h, heure de Kinshasa pour la publication des résultats provisoires à la présidentielle. Pendant ce temps, le siège national de la CENI reste toujours quadrillé par les forces de sécurité.

Dans un communiqué conjoint signé ce mercredi 9 janvier 2019, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, "CENCO", la Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections, "SYMOCEL", et l'Église du Christ au Congo, "ECC", ont appelé la Commission Électorale Nationale Indépendante, "CENI", à ne publier que la vérité des urnes.