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L'envoyé spécial de Donald Trump a déclaré ce lundi 25 février 2019 à l'issue de sa visite en République Démocratique du Congo, que les sanctions infligées à certaines personnalités congolaises vont dans le sens de la lutte contre la corruption prônée par Félix Tshisekedi.

Dans une déclaration ce lundi 25 février 2019, l'envoyé spécial de Donald Trump dans la région des Grands Lacs, a indiqué avoir félicité le chef de l'État Félix Tshisekedi pour son élection. À en croire Peter Pham qui s'est exprimé au terme de sa visite en République Démocratique du Congo, les USA vont accompagner le nouveau président de la République congolais.

Après avoir nommé il y a un mois, un directeur de cabinet et un directeur de cabinet adjoint chargé des questions politiques, juridiques et administratives, le président de la République Félix Tshisekedi va bientôt compléter la liste des membres de son cabinet en nommant d'autres personnalités aux nombreux postes vacants.

Le président de la République Démocratique du Congo a, au cours d'un dîner offert à la Cité de l'Union Africaine vendredi 22 février dernier à un échantillon de représentants des originaires du Grand Équateur, prévenu les membres du prochain gouvernement qu'ils devront travailler pour le peuple congolais. "Il ne faut pas vous réjouir (si vous êtes nommé ministre, NDLR), car le ministre du prochain gouvernement sera l’esclave du peuple congolais. Il doit travailler pour les congolais", a prévenu Félix Tshisekedi.

Après Matadi, Fayulu est attendu ce lundi 25 février à moanda. La démarche du candidat président de la coalition LAMUKA demeure la même, celle de sensibiliser la population des coins et recoins de la RDC sur la nécessité de la vérité des urnes. Pour Martin Fayulu, c'est lui le véritable gagnant de la dernière présidentielle et que l'actuel chef de l'État a été bénéficiaire d'une combine politicienne, une fraude selon lui qui ne doit être cautionnée. A noter qu'après Moanda, Martin Fayulu compte clôturer sa tournée dans le Kongo-Central par le territoire de Boma.

Après Corneille Nangaa et Norbert Basengezi, c'est maintenant au tour de la Commission Électorale Nationale Indépendante, "CENI", de rejeter les sanctions imposées à son président et vice-président. Dans un communiqué de presse daté du 23 février 2019 et parvenu à la Rédaction de 7SUR7.CD, la Centrale Électorale, au-delà de ces sanctions, indique qu'elle poursuit avec abnégation le processus électoral en cours.

Le président de la Commission Électorale Nationale Independante, CENI, Corneille Nangaa est arrivé dans la ville de Butembo ce samedi 23 février 2019. Dans sa suite figurent certains notables locaux et candidats députés aux élections fixées au 31 mars prochain.

Les Etats-Unis d'Amérique ont, vendredi 22 février, sanctionné le président de la CENI (Corneille Nangaa) et son vice-président Norbert Basengenzi, Marcellin Makolo Basengezi conseiller de Nangaa, l'ex président de l'assemblée nationale Aubin Minaku et le président de la Cour constitutionnelle. Les USA ne leur délivreront plus de visa d'entrée sur sol américain. Eux et les membres de leurs familles ne peuvent plus entrer au pays de l'Oncle Sam.

La RDC et la Belgique par l'entremise de François Beya, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité et Philippe Bronchain, chargé d'affaires a.i ont signé ce vendredi 22 février 2019 un accord visant à la réouverture de la Maison Schengen à Kinshasa. Une nouvelle qui n'a pas laissé indifférent Sindika Dokolo initiateur du mouvement citoyen Les Congolais Debout, "LCD". Selon Dokolo, cet accord va contribuer à la normalisation de la vie des congolais.

Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, "CENI", séjourne depuis ce vendredi 22 février dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Ce déplacement de Corneille Nangaa, patron de la Centrale Électorale s'inscrit dans le cadre d’une évaluation technique des prochaines opérations électorales. "Arrivé ce vendredi à Goma, le président de la CENI Corneille Nangaa, confirme la tenue des élections pour le 31 mars prochain à Butembo et à Beni", indique la Centrale Électorale via son équipe de communication.