CEEAC : évolutions envisageables sur les marchés des bois tropicaux africains

Jeudi 30 octobre 2014 - 10:50

L’un des aspects évoqués à Kinshasa à l’occasion de la réunion des experts consacrée à la préparation de la conférence des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur le Fonds pour l’économie verte a été le thème de l’évolution envisageable dans les marchés des bois tropicaux africains, présenté par Emmanuel Groutel.
L'expert a abordé la question des encombrements portuaires, les problèmes de « groupages » et les pressions financières liées aux investisseurs, banquiers, assurances crédits, etc.
Il a rappelé que 650 millions d’Africains utilisent le bois comme source d'énergie. Le charbon est léger et transportable. Il représente de 2 à 3% du Produit national brut (PNB) de certains pays. Avec la croissance des villes, il y a une inefficience des modes de production. En outre, il faut 10 tonnes de bois pour produire une tonne de charbon.
"Il y a peu de chance pour que l‟Afrique exporte vers l‟Asie ou l‟Europe des pellets ou de la biomasse (exception faite pour les plantations proches des ports). Le Gabon figure parmi les pays qui ont mis fin à l‟exportation des grumes et des produits à faible valeur ajoutée", a-t-il souligné.
Toutefois, selon lui, des investisseurs vont s’intéresser à la foresterie en Afrique qui pourrait voir doubler son volume à 1200 millions de m3 de bois actuellement consommés. Si seulement les certifications ne couvrent que 5 millions d’hectares, seule la prise de conscience Africaine représente la solution.

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