L'Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti cher à Vital Kamerhe, a mis toutes les batteries en marche pour contrer l‟élan révisionniste de la Constitution. Coin de la République choisi, la Ville de Goma, province du Nord-Kivu. Le dimanche, 7 septembre 2014, le Député UNC, élu de Walikalé, Juvenal Munubo Mubi, a animé une conférence au cours de laquelle il a jugé inopportune toute tentative de révision de la Constitution, tel que voulu par la Majorité Présidentielle. Pour le Parti de Vital Kamerhe, s‟engager dans une telle voie est un recul de la démocratie. Par contre, ce qui est plus important, a souligné Juvenal Munubo, est de consolider les acquis de la démocratie et appliquer les lois qui rencontrent les besoins prioritaires de la population. « Nous venons de loin et pensons que ce qui est important pour le moment, c‟est l‟application de la Constitution et des lois organiques et ordinaires qui ont été promulguées pour rencontrer les besoins prioritaires de la population dont la sécurité. Notamment, mettre fin à la question FDLR et celle des groupes armés locaux », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le Député UNC a fait savoir qu‟il était nécessaire que soit organisé un dialogue politique transparent, conformément à la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l‟ONU. Cela, a-t-dit, permettra de passer en revue les problèmes du pays et décrisper le climat politique tendu, après la présidentielle de novembre 2011. Le bloc s’élargit Autant le camp des révisionnistes se détermine pour atteindre son objectif, autant il en est de même du côté de l‟opposition politique. Ses leaders ont accepté de se donner un coup de coude. Ils sont venus nombreux pour soutenir cette action. D‟autres leaders, ceux de la société civile, ainsi que des responsables des associations ont également pris part à cette conférence politique. Le Katanga bouge dans le même sens Il y a peu, la province du Katanga a fait parler d‟elle, à travers un meeting de Jean-Claude Muyambo, Président national de SCODE, à la Katumba, une des communes de la ville cuprifère de Lubumbashi. Ce ministre honoraire, dont le Parti est membre de la Majorité présidentielle, est monté au créneau pour dire haut et fort que son Parti ne soutiendrait jamais la démarche, fut-elle de la MP, tendant à réviser la Constitution. Cette position est du reste soutenue par l‟opposition politique, à travers différentes déclarations de ses leaders.