Le monde des affaires congolais s’est réuni, hier lundi 25 avril 2016 dans l’auditorium de Kempinski Fleuve Congo Hôtel, pour discuter autour de la thématique « Promouvoir la diversification et la développement économique par le financement des échanges commerciaux ». Forum lancé par le ministre des Finances. Henri Yav Muland, celui-ci a salué, au nom du gouvernement, l’initiative d’African Export-d’Import Bank (Afreximbank) d’organiser cette rencontre dont l’objectif est de fournir une plate-forme pour la présentation des programmes et facilités de financement offerts par des institutions financières.
Convaincu que ce forum permettra aux participants d’échanger sur le financement de l’économie, l’accélération de la croissance économique et la réduction de la pauvreté, le ministre a souhaité aux opérateurs économiques présents à cette journée de trouver des opportunités de financement de leurs projets. « C’est une occasion de promouvoir et de financer le commerce sud-sud entre pays africains et autres pays », va-t-il marteler.
Pour sa part, Albert Yuma, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a indiqué que le développement d’une activité économique viable et durable n’est possible qu’avec l’appui d’un système d’intermédiation financière à même de répondre aux, besoins en capitaux frais à court, moyen et long termes des acteurs économiques. «Nous restons persuadés que ce forum offrira un cadre idéal d’échanges entre les hommes d’affaires congolais sur les différents produits et services que des institutions bancaires offrent en réponse aux besoins des’ entreprises en matière de financement », a-t-il conclu.
Quant au vice-président exécutif d’Afreximbank, Dr George Elombi, il a, pour sa part, trouvé dans ce forum une opportunité inouïe de poser les jalons d’un partenariat entre les acteurs économiques et le secteur public. Cela, afin de stimuler le commerce africain et de soutenir les efforts d’industrialisation déjà entamés en RDC. Il a, par la suite, regretté que, contrairement aux autres sous-régions du continent, les activités de son organisation en Afrique centrale ont connu une évolution mitigée.
La raison est que la sous-région a été sous-représentée dans l’institution depuis sa création aussi bien en nombre de pays membres signataires de l’accord portant création de l’institution bancaire en 1993 qu’en valeurs de participation au capital.
Aujourd’hui, s’est-il réjoui du reste, cette tendance s’est inversée ces dernières années suite à une participation plus accrue des Etats d’Afrique centrale au capital de la banque. C’est dans cette dynamique qu’elle a accueilli en avril 2014, l’adhésion de la RDC comme pays membre. « Les opérateurs’ économiques et entrepreneurs congolais ont l’obligation de présenter des projets susceptibles d’être financés par nous, notamment, dans les secteurs d’appui aux PME, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures, le tourisme, etc. », a-t-il charitablement lancé.
Par Tshieke Bukasa