« JUSTICIA asbl », une organisation de promotion et de protection des droits de l’homme et du droit humanitaire basée au Katanga est préoccupée par la monté de l’intolérance politique, accompagnée d’injures, imputations dommageables et autres menaces proférées par des gouvernants contre les opérateurs politiques du G7, pourtant cette plate -forme politique a prévue d’organiser une marche pacifique ce samedi 10 Octobre à Lubumbashi. En effet, lès personnalités politiques, victimes de ces actes d’intolérance sont Pierre Lumbi du Mouvement social pour le renouveau, Olivier Kamitatu de l’Alliance pour le renouveau du Congo, José Endundo du Parti démocrate-chrétien, Banza Maloba de l’Avenir du Congo, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza de l’Union nationale des fédéralistes du Congo, Charles Mwando Nsimba de l’Union nationale des démocrates fédéralistes, Christophe Lutundula de l’Alliance des démocrates pour le progrès.
Dans un communiqué du 6 octobre courant, “JUSTICIA asbl “ constate avec inquiétude que ces actes d’intolérance dont sont victimes les membres du G7 consistent principalement aux menaces d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire, aux imputations dommageables, aux injures publiques qui sont véhiculés par les médias publics dont la RTNC (Radio Télévision Nationale Congolaise). Ces maux se sont aussi exacerbés depuis que Moïse Katumbi Chapwe, a annoncé sa double démission !e 29 septembre 2015 de son poste de Gouverneur de province du Katanga et de membre du parti présidentiel, note l’Ongdh dans son communiqué. “JUSTICIA asbl “assiste à un lynchage médiatique de la part des personnalités, membres de la Majorité Présidentielle et du Gouvernement de la République. Ces messages, qui sont même véhiculés sur des médias publics, et portés même par le Porte-parole du Gouvernement Lambert Mende qui se trouve être Porte-parole de la Majorité au pouvoir, de la Présidence de la République, et de son propre parti politique, sont susceptibles de ne pas apaiser le climat politique dont la RD Congo a besoin durent cette période pré-électorale, regrette l’Ongdh.
Gare à l’instrumentalisation de la justice
« Justicia Asbl » dénonce la volonté de la Majorité présidentielle de faire asseoir ses actes d’intolérance politique en se basant sur l’harcèlement judiciaire qui serait en gestation afin de mettre hors-course l’ancien gouverneur de la province du Katanga. C’est dans le même sens que Richard Muyej, ancien ministre national de l’Intérieur et membre du Bureau politique de la Majorité présidentielle, intervenant sur la Radio France Internationale a laissé transparaitre clairement cet harcèlement judiciaire en préparation en se servant du prétexte que Moise Katumbi alors gouverneur de province aurait persécuté des magistrats, membres de la mission de contrôle mixte du Parquet Général de la République et du Ministère des médias et nouvelles citoyenneté pour paiement des droits de douane au Katanga. Elle déplore le fait que la justice congolaise ait été instrumentalisée contre des opposants politiques ou des activistes des droits de l’homme. Tel est le cas du Bâtonnier Jean Claude Muyambo, Vano Kiboko, Ernest Kyaviro, l’opposant Diomi Ndongala, les défenseurs des droits humains Christopher Mutamba et Fred Bauma et Yves Makwambala de Filimbi.
“JUSTICIA Asbl “ dénonce et condamne fermement les attaques, injures, intimidations et menaces faites contre les opposants à un troisième mandat du Président Joseph Kabila. Elle rappelle aussi que ces messages d’intolérance dans le chef des gouvernants et des animateurs de la Majorité présidentielle contribuent à augmenter la tension sociale en cette période pré-électorale déjà tendue par la méfiance entre les acteurs politiques et sociaux au sujet des tergiversations à organiser les élections selon les échéances constitutionnelles.
Par GODE KALONJI MUK.