Vente des pagnes super Wax à Kinshasa
Les femmes commerçantes de la Capitale, plus particulièrement celles qui importent et vendent des pagnes wax viennent d’entrer en guerre contre les contrefacteurs qui imitent la fabrication de ce pagne de qualité en utilisant des dessins, logos, et cachets des pièces « Super Wax », pourtant marque déposée.
Ces contrefacteurs se livrent de la sorte à la supercherie et au trafic des « Super wax » qui en réalité ne le sont pas. Cette pratique frauduleuse, voire éhontée, provoque un manque à gagner chez les mamans commerçantes qui importent normalement ce genre de pièces, d’autant plus que les contrefacteurs cassent les prix, donnant ainsi libre cours à une concurrence déloyale.
Dans ce contexte, les femmes membres de l’Association des femmes commerçantes de Kinshasa, (Afcom-Kin) en sigle, ont organisé mardi dernier un sit-in à l’Hôtel de ville de Kinshasa pour protester contre des entraves dont elles seraient victimes dans l’importation, de l’Asie, des pièces wax.
Les femmes commerçantes voudraient avoir des facilités pour importer et liquider tranquillement leurs produits. Le concours du gouverneur de la ville de Kinshasa s’avère incontournable dans la lutte que mènent ces femmes.
Pour l’instant, les activités sont en veilleuse. Ce, jusqu’à nouvel ordre. D’ores et déjà, une firme hollandaise est indexée.
Un pagne super wax se négocie actuellement à 120 $ Usd. Ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses du fait de la faiblesse du pouvoir d’achat des Congolais. Conscientes de cette réalité boursière, les femmes commerçantes importent des pièces chinoises qu’elles revendent à Kinshasa à 12.000 FC soit environ 14 $ Usd.
Mais la situation déplorée bloque les échanges commerciaux avec l’Asie. Enfin, il sied de rappeler que l’exercice du commerce est exclusivement réservé aux nationaux. Les étrangers devant s’investir dans l’industrie ou la vente en gros.
Par G.O.