Mondial des clubs : Sétif face à Auckland City ou Tétouan

Mercredi 5 novembre 2014 - 15:38

A l’issue du sacre de l’Entente Sportive de Sétif en finale de la Ligue des champions africaine, toutes les équipes qualifiées pour la Coupe du monde des clubs 2014 sont désormais connues. Alors que la compétition va une nouvelle fois se dérouler du 10 au 20 décembre à Marrakech et Rabat, c’est le Moghreb Athlétic de Tétouan, champion du Maroc, qui va ouvrir le bal en défiant les Néo-zélandais d’Auckland City lors du tour préliminaire. Le vainqueur accédera aux quarts de finale, où l’attendra l’ES Sétif. De son côté, le Real Madrid n’entrera en lice qu’à partir des demi-finales et affrontera le vainqueur de l’opposition entre Cruz Azul et les Sydney Wanderers.
10 décembre à Rabat
Match 1 : MAT – Auckland City
Quarts de finale
13 décembre à Rabat
Vainqueur Match 1 – Entente de Sétif (Match 2)
Cruz Azul – Sydney Wanderers (Match 3)
Demi-finales
16 et 17 décembre à Marrakech et Rabat
Vainqueur Match 2 – San Lorenzo (Demie 1)
Vainqueur Match 3 – Real Madrid (Demie 2)
3e place et finale
20 décembre à Marrakech
Perdant Demie 1 - Perdant Demie 2
Vainqueur Demie 1 - Vainqueur Demie 2
*Le match pour la 5e place aura lieu à Marrakech le 17 décembre
L’Avenir/Afrik
La défense de l’OM a vacillé avant de se frotter au PSG

On n’a pas vraiment reconnu l’OM face à Lens. Ce n’est pas forcément un hasard. Les absences de Jérémy Morel et Brice Dja Djédjé ont contraint Marcelo Bielsa à modifier un secteur défensif qui n’a pas eu sa solidité habituelle. Romao n’a pas vraiment su s’adapter au poste normalement occupé par Morel, tout comme Mario Lemina, milieu axial de formation, à celui de Dja Djédjé sur le côté droit. Cela a entraîné deux problèmes majeurs pour l’OM : une défense rendue instable par son manque de repères, et un pressing moins efficace après l’ouverture du score dans l’entrejeu, où Romao n’a pas pu venir épauler Imbula comme il le fait régulièrement depuis le début de la saison.
Lens a ainsi eu plus de facilité que les précédents adversaires de l’OM pour ressortir les ballons et venir porter le danger au cœur d’une défense marseillaise fébrile. Si les Artésiens n’en ont pas davantage profité, c’est surtout par manque d’adresse (16 tirs sur l’ensemble du match, mais seulement 4 cadrés). Marseille, nettement plus à l’aise avec que sans le ballon, a fait parler sa supériorité technique dans les phases offensives avec une belle efficacité en cadrant plus de la moitié de ses tirs (9 sur 17). C’est probablement dans ce domaine que les Olympiens ont fait la différence face aux Lensois. Et, aussi, grâce à un grand Steve Mandanda en toute fin de match.
Florian Thauvin a fait rager ses coéquipiers sur quelques choix discutables. C’est aussi son style de jeu qui veut ça. Et ça peut être efficace. Face à Lens, il a fait la différence en frappant le corner de l’ouverture du score et en inscrivant le but de la victoire. Un succès qui n’aurait pas été au rendez-vous sans un Steve Mandanda encore impérial. En revanche, Alaixys Romao a été en difficulté pour contenir les attaquants lensois. Si son deuxième carton jaune est sévère, son expulsion n’est pas illogique sur l’ensemble d’un match où il a souvent été à la limite. L’expérience Mario Lemina sur le côté droit n’a pas été des plus concluantes.
A Lens, Baptiste Guillaume et Pablo Chavarria ont été de vrais poisons pour la défense marseillaise. Très mobiles, ils ont su exploiter les lacunes de placement des défenseurs olympiens à l’image du but lensois. Wylan Cyprien a eu une belle activité qu’il a peut-être payée par maladresse sur la meilleure occasion lensoise de la seconde période. Pierrick Valdivia a joué juste dans l’entrejeu artésien, tandis que le jeune Valentin Belon, qui n’a pas grand-chose à se reprocher sur les deux buts de l’OM, s’en est globalement bien sorti dans la cage lensoise.
95e minute : A dix depuis un gros quart d’heure, Marseille souffre devant sa surface au bout temps additionnel. Dans l’axe, Alharbi El Jadeyaoui parvient à se mettre en position de frappe avant de glisser intelligemment le ballon dans le dos de la défense marseillaise. Yoann Touzghar se retrouve seul face à Steve Mandanda avec la balle de l’égalisation au bout des crampons, mais le gardien de l’OM sort vainqueur de ce duel grâce à une superbe parade du pied droit qui permet à son équipe de garder les trois points de la victoire.
L’Avenir/Eurosport
Quand Henry et Luyindula régalent

Thierry Henry et Péguy Luyindula ont fait le bonheur des New York Red Bulls ce week-end en MLS (Major League Soccer). Les deux vétérans français ont activement participé à la belle victoire de la franchise de Big Apple sur DC United (2-0) en demi-finale aller de la Conférence Est. Pendant que d’autres (Nicolas Anelka, David Trezeguet, Robert Pires) ont repris du service sur le continent asiatique, répondant à l’appel de l’ISL (Indian Super League), Thierry Henry et Péguy Luyindula continuent de ravir les fans de soccer américain, et plus particulièrement ceux des New York Red Bulls. Ce week-end, le duo français a été le principal artisan du succès (2-0) remporté à domicile contre DC United en demi-finale aller de la Conférence Est.
La franchise de Big Apple est donc bien partie pour participer à la finale du tableau avant la rencontre retour programmée samedi prochain. S’il faudra réussir une nouvelle performance du côté de Washington pour espérer croiser la route de Columbus Crew ou du New England Revolution au tour suivant, NYC a toutes les cartes en mains pour continuer sa route vers le titre.
Et ce n’était pas forcément gagné pour Mike Petke et ses hommes, quatrièmes de la saison régulière et contraints de passer par un tour de barrage remporté (2-1) face au Sporting Kansas City. Mais avec Péguy Luyindula et Thierry Henry en forme, tous les rêves sont permis. Car ce week-end, le champion du monde 1998 s’est mué à deux reprises en passeur décisif, d’abord pour Bradley Wright-Phillips (40e), puis pour l’ancien Lyonnais, Marseillais ou Parisien (73e).
Et en dehors de ces deux actions décisives, les deux hommes ont été des poisons permanents pour la défense adverse, l’idole d’Arsenal s’offrant notamment en seconde période une action spectaculaire avec un coup du sombrero parfaitement exécuté sur sa victime dans l’entrejeu. A l’Ouest, où le Real Salt Lake, les Los Angeles Galaxy, le FC Dallas et les Seattle Sounders sont encore en course, on commence à se méfier sérieusement des New-Yorkais.
L’Avenir/Football
La CAN 2015 se déroulera bien du 17 janvier au 8 février

La Confédération africaine de football l’a annoncé ce lundi 3 novembre : la prochaine Coupe d’Afrique des Nations se déroulera bien aux dates prévues, du 17 janvier au 8 février 2015. En revanche, elle laisse jusqu’au 8 novembre au Maroc, qui avait demandé un report de la compétition, pour « clarifier sa position définitive ».
Rien, finalement, n’aura été concrètement décidé. Depuis plusieurs semaines, la Confédération africaine de football (CAF) indiquait qu’elle donnerait sa réponse définitive le lundi 3 novembre, à quelques jours du tirage au sort de la compétition prévu le 26 novembre à Rabat. Mais après la rencontre entre Issa Hayatou, le président de la CAF, et le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane ce lundi, ni report - une demande du Maroc -, ni annulation, ni délocalisation de l’événement n’ont été annoncés.
La CAF a finalement décidé, officiellement, de maintenir la prochaine Coupe d’Afrique des nations aux dates prévues, du 17 janvier au 8 février. Mais dans quel pays ? « Le Comité exécutif de la CAF demande au Maroc de clarifier sa position définitive avant le 8 novembre 2014 », peut-on lire sur le compte Twitter de la CAF. Une réunion aura ensuite lieu le 11 novembre au Caire, siège de l’organisation, afin « de prendre les décisions nécessaires ».
Après avoir sondé, en vain, différents pays, comme le Ghana, l’Algérie ou l’Afrique du Sud, la CAF manque-t-elle d’un plan B ? Après avoir refusé le report évoqué (en juin 2015 ou janvier 2016) par le gouvernement marocain, en raison de la propagation du virus Ebola, espère-t-elle un revirement de la part du royaume chérifien ? Il va donc encore falloir patienter avant d’obtenir, enfin, une réponse et une décision claire.
L’Avenir/Rfi
Ligue 1 : Claude Makelele démis de ses fonctions d’entraîneur

Claude Makelele a été démis de ses fonctions d’entraîneur général du SC Bastia (SCB), a-t-on appris ce lundi auprès du club corse. "Le comité directeur du SCB informe l’ensemble de ses supporters et ses partenaires qu’à compter de ce jour, M. Claude Makelele n’est plus l’entraîneur général du Sporting Club de Bastia", peut-on lire sur le site du club.
Depuis l’instauration de la victoire à trois points en Ligue 1, jamais le SC Bastia n’avait connu un aussi mauvais départ. Avec seulement deux victoires au compteur dont une seule à domicile, le SCB ne pointe pourtant qu’à une longueur du premier non relégable. En attendant l’arrivée d’un nouvel entraîneur, dont la venue pourrait être finalisée dans les prochaines heures, le groupe professionnel est confié à Ghislain Printant, le directeur du centre de formation et à Hervé Sekli, l’entraîneur des gardiens.
Les deux hommes dirigeront d’ailleurs la séance d’entraînement de lundi après-midi. Claude Makelele, premier entraîneur de Ligue 1 limogé cette saison, et les dirigeants bastiais se sont adressés aux joueurs du SC Bastia en début d’après-midi pour leur faire part de la décision. A noter que le sort de Didier Tholot, l’entraîneur adjoint de Claude Makelele, n’a pas encore été scellé mais il y a de fortes chances que lui aussi quitte le club corse rapidement.
L’Avenir/Lexpress