Parmi les proches collaborateurs du Chef de l’Etat, la suppression de l’article 220 de la loi fondamentale votée par référendum n’est plus un dossier tabou. Ce n’est pas C-News qui le dit mais l’hebdomadaire «Jeune Afrique» dans sa dernière livraison n°2806 du 19 au 25 octobre 2014. C’est ce qui justifie la campagne que veut entreprendre les bonzes de la Majorité Présidentielle dans certaines provinces. Mais comment s’y prendre. Les stratégies n’ont pas encore donné des résultats escomptés. C’est ce qui justifie la décision du chef de la mission civile du Chef de l’Etat, le Pasteur Théodore Mugalu, de renoncer à son voyage du Maniema où il devait lancer la campagne sur bien fondé de la révision constitutionnelle. Des signaux en provenance de la province du Maniema ne sont pas favorables au thème de son déplacement. Des sources avancent que la société civile et la notabilité de la province du Maniema ne sont pas prêtes à accueillir le chef de la maison civile du Président de la République dans une mission qu’elles qualifient de non fondée. D’autres sources, au Palais de la Nation, ont laissé entendre à la rédaction du bihebdomadaire C-News qu’en dehors du terrain qui ne semble pas être propice à accueillir ou soutenir un tel événement, l’homme de Dieu n’aurait pas reçu la liquidité attendue pour effectuer le déplacement de Maniema.
Il n’est un secret pour personne que, cet homme de Dieu s’est lancé ces derniers temps dans des discours relatifs à la révision de la Constitution. L’opinion se souviendra, invité à prendre part à une activité de l’inter fédéral du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), le Pasteur Théodore Mugalu avait déclaré à la presse que la Constitution actuelle était expirée et qu’il fallait une autre. Cette séquence est même diffusée à longueur des journées par des médias de la place. L’étape de Maniema où devait être lancé la campagne du bien fondé de la révision constitutionnelle par des propagandistes pro-révision risque de connaître un couac vu l’hostilité de la société civile et de la notabilité de la province du Maniema au projet de permettre à Joseph Kabila de s’offrir un troisième mandat. Ça ne sera donc pas facile au régime de lancer la campagne sur la révision de la Constitution. S’il faut faire les statistiques des provinces, il se dégage qu’au Katanga des voies s’élèvent pour dire non à la révision de la Constitution.
La société civile de cette province, venait de clôturer une session de formation de ses membres pour dire non à la population le moment venu. Il en est de même pour les deux Kivu contrôlés par Vital Kamerhe de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) et la province de l’Equateur.
mozer marone