Sept gouverneurs de provinces présents dans la ville de Kinshasa ont demandé, vendredi 24 juin, au président de l’Assemblée Nationale, l’implication de cette chambre législative du Parlement de la République dans les efforts visant à rendre effective la rétrocession de 40% des recettes publiques.
Les gouverneurs ont formulé cette demande au Palais du peuple, siège du Parlement, lors d’une série d’audiences avec Aubin Minaku, en sa qualité de président de la Représentation Nationale qui est, en réalité, l’autorité budgétaire. Ils ont également expliqué à leur hôte les défis auxquels leurs juridictions sont confrontées. Le but poursuivi est de l’amener à soutenir particulièrement la mise en œuvre et le décollage de nouvelles provinces.
Dans cette optique, Jean-Pierre Lola Kisanga, gouverneur de la province du Haut-Uélé, a promis de remettre au président de l’Assemblée Nationale le cliché de l’état des lieux de sa juridiction, en mettant un accent sur l’épineux problème de désenclavement. Pour sa part, le gouverneur Jean Ilongo Tokole a indiqué que la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, a hérité d’infrastructures vieillissantes, et que les moyens disponibles ne sont pas suffisants pour assurer la réhabilitation de ces infrastructures. Selon Jacques Mbadu, l’Assemblée Nationale reçoit, à travers son président, chaque gouverneur pour passer en revue les problèmes spécifiques de sa province.
Le gouverneur du Kongo-Central a précisé que cette série d’entretiens s’inscrit dans le cadre du suivi des recommandations formulées à l’issue des travaux de la conférence des gouverneurs récemment tenus dans la ville de Lubumbashi. » Le problème du Kongo-Central concerne les infrastructures « , a conclu Jacques Mbadu.
Aubin Minaku a aussi reçu Abdallah Pene Mbaka, Tony Cassius Bolamba, Alphonse Ngoyi Kasanji et Marie Thérèse Gerengbo, respectivement gouverneurs de l’Ituri, de l’Equateur, du Kasaï Oriental et du Nord-Ubangi.
Par Marcel Tshishiku