La situation sécuritaire s’améliore depuis deux semaines à Lubondja, chef-lieu du groupement de Basikalangwa, en territoire de Fizi. C’est le constat fait mardi 16 août par une délégation mixte de la Monusco, des FARDC et du gouvernement provincial du Sud-Kivu qui s’est rendue dans ce village.
Selon l’administrateur du territoire de Fizi, Louis Boboto, l’activité économique a repris. Le retour à la légalité et à la normalité s’opère et est également perceptible. Cette amélioration de la situation sécuritaire est le fruit de la collaboration entre la MONUSCO et les FARDC, ajoute-t-il, précisant que les deux forces ont conjugué leurs efforts pour lutter contre l’insécurité et mieux protéger les civils.
En plus du soutien logistique apporté aux FARDC dans la traque des groupes armés, la MONUSCO a installé une base militaire temporaire pour mettre fin aux exactions des groupes armés dans la zone de Lubondja.
Cette zone est très connue pour sa vaste forêt, sanctuaire des groupes armés Maï-Maï et des rebelles burundais du FNL. Elle est souvent confrontée aux problèmes de migration, des conflits inter-ethniques et surtout par l’activisme de groupes armés.
Il y a trois mois par exemple, des cas d’embuscades, de vol des vaches, de la collecte illégale de taxes, de viols, de pillages et demeurtres ont été signalés.
Des groupes armés qui opèrent dans cette région commettent plusieurs exactions, tant sur la population civile que sur des Forces armées de la RDC.
Malgré cette amélioration de la situation sécuritaire, l’administrateur du territoire et quelques autorités locales plaident pour laconsolidation de la paix et la relance de l’économie locale. Louis Boboto demande entre autre aux FARDC d’accroitre leurs effectifsà Lubondja pour stopper tout soutien des populations locales aux groupes armés. Il recommande également le prolongement de la présence militaire de la MONUSCO dans la zone.