Une

Ce lundi 11 avril se tiendra un conseil des ministres que le président Kabila présidera en personne normalement. A l'ordre du jour de cette réunion de l'exécutif national, la ratification de plusieurs accords de dons et projets consentis notamment par la banque mondiale et la banque africaine de développement. Mais sur le plan politique, ce qui intrigue c'est l'adoption par le gouvernement de la modification des lois électorales. Notamment celle relative à l'enrôlement et celle ayant trait au scrutin présidentiel, législatif et provincial. Que veut-on modifier?

Étienne Tshisekesi a réagi le dimanche 10 avril à la désignation d'Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue. Il dit en avoir pris acte. Le patron de l'Udps a aussi réagi par rapport à la Résolution 2277. L'opposant historique a salué cette recommandation du Conseil de Sécurité de l'ONU. Tshisekedi s'est réjoui de l'identité de vue entre lui et la communauté internationale. Notamment en ce qui concerne l'organisation des élections présidentielles dans le délai constitutionnel et le respect de la Constitution.

Après ses consultations aussi bien à Kinshasa qu’à l’étranger, le Togolais Edem Kodjo vient d’obtenir officiellement le mandat de l’Union africaine pour la facilitation du dialogue politique national inclusif appelé de tous ses vœux par le chef de l’Etat. La mise en place du comité préparatoire du dialogue et la convocation de ce forum ne devaient plus tarder. La machine du dialogue est donc relancée, obligeant, de ce fait, Joseph Kabila à rompre le silence.   Voilà six mois que le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a signé une ordonnance convoquant le dialogue politique.

A quelques mois de la fin du mandat de Joseph Kabila, la classe politique congolaise est en ébullition avec la création des plateformes politiques.

Saluant la Résolution 2277, le parti d’Etienne Tshisekedi tient à un compromis politique pour la tenue des élections dans un climat apaisé.   Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Me Bruno Mavungu Puati a tenu un point de presse hier jeudi 7 Avril 2016, au siège du parti à Limete, pour faire le point sur la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies, sur l’affaire Panama Papers où certaines personnalités congolaises sont citées dans ce scandale financier, donner sa position sur la candidature unique de l’opposition et parler du meeting

Plus de doute possible, l'ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo a été officiellement désigné facilitateur par l'Union Africaine. Dans un communiqué rendu public par l'U.A le jeudi 6 avril, Nkosazana Zuma, présidente de la Commission de l'organisation panafricaine, dit que le choix fait par elle est conforme à la volonté de l'ONU, de l'OIF et de l'U.E. Cette précision est de taille car l'UDPS avait fait de cette nomination par la communauté internationale un des préalables à sa participation au Dialogue politique voulu par le président Kabila. En panne depuis plus de 3 mois, le Dialogue

Le Pr Luzolo Bambi dispose là d’éléments supplémentaires pour relancer son dossier auprès du PGR sur la corruption en RDC.   Il est enregistré à travers le monde de diverses réactions autour des révélations faites par “Panama Papers “ sur les bagatelles sommes d’argent détournées par des personnalités bien identifiées qui les ont mises à l’abri au Panama en Amérique latine. Des pays dont les ressortissants sont cités dans ce scandale financier ne cessent de se prononcer sur cette évasion fiscale aux conséquences désastreuses sur la marche de leurs économies respectives.

Reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans un verdict rendu par la Cour Pénale Internationale (CPI) le 21 mars 2016, Jean-Pierre Bemba Gombo vient d’enregistrer un nouveau coup dur dans la nouvelle province du Sud-Ubangi, son fiel électoral.

L'offensive lancée par Moïse Katumbi pour le contrôle de l'Opposition s'apparente à une offre publique d'achat. Elle divise profondément la classe politique. Il y a les pour et les contre. Sauf que la dynamique politique est différente de celle commerciale. Dans les voix discordantes, il y a celle de l'Opposant historique Étienne Tshisekedi et celle de Vital Kamerhe. La seconde est plus bruyante tandis que la première est sourde mais grave. Mais dans le fond, les deux voix délivre le même message.

S’il est évident que la facturation devant aider à la traçabilité de cet impôt pose problème, il est aussi évident que le gouvernement a remboursé la TVA plus que l’Etat n’a reçu. Des réalités que le ministre déplore dans des termes pudiques quand il dit qu’il n’y aurait pas eu de problème si tout le monde respectait son devoir... Pertinent.   «On a appliqué la TVA dans la précipitation». La déclaration est de Modeste Bahati Lukwebo, ministre de l’Economie, autorité morale de l’AFDC, deuxième force politique de la Majorité présidentielle.