Les voix fusent de partout pour condamner avec la dernière énergie les tueries d’au moins 50 civiles, dans la nuit du 13 au 14 août 2016, au village de Rwangoma, dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo. La dernière en date, c’est celle des membres du Conseil de Sécurité de Nations Unies qui ont exprimé leur profonde préoccupation face à la persistance des violences dans cette région, où plus de 700 civiles ont été tués depuis le moins d’octobre 2014. Ils condamnent fermement ces actes odieux.
Face à un tel drame, les membres du Conseil de Sécurité, à travers un communiqué de presse, daté du 16 août 2016, exhortent le gouvernement de la RDC à mener d’autres actions militaires, conformément au droit international, le droit humanitaire international et les lois internationales relatives aux droits de l’homme, en vigueur. Ce, avec l’appui de la Monusco en conformité de son mandat, en vue de mettre fin à la menace posée par les ADF et tous les autres groupes armés qui opèrent dans la région.
En outre, précisent-ils que les facteurs déterminants des activités de ces groupes armés sont complexes et divers. C’est pourquoi, ils insistent qu’il n’y a donc pas que la solution militaire au problème des groupes armés, tout en soulignant la nécessité des réponses militaires et civiles élargies au problème de ces groupes armés.
Enfin, les membres du Conseil de Sécurité ont réitéré leur appui à la Monusco.
A l’occasion, ils ont demandé à toutes les parties de collaborer pleinement avec la Mission et de demeurer engagées à la mise en œuvre totale et objective du mandat de la Mission.
Eugène Khonde