Les FARDC démarrent les assauts contre les FDLR sans la MONUSCO

Jeudi 26 février 2015 - 08:43

Les FARDC ont lance l’offensive contre les rebelles hutus Rwandais, FDLR. Dans cette attaque, les FARDC ont
conquis des territoires jadis sous le contrôle des rebelles. Selon le porte-parole des FARDC, plus de six territoires ont été récupérés par l’armée Rd-Congolaise. L’attaque a été applaudi du coté du pouvoir dans l’idée selon laquelle, les FARDC sont devenues une force capable de faire trembler l’adversaire et prêt à
répondre à toute offensive.

Les FARDC mènent cette opération dénommée «Sukola 2» sans la MONUSCO en désaccord avec Kinshasa sur certains points de vue notamment le retrait des deux officiers supérieurs dont Bruno Mandevu et Fall accusés des graves
violations des droits de l’homme. L’ONU avait donné l’ultimatum d’une semaine à Kabila pour retirer ces deux
officiers supérieurs avant le début de l’opération. Mais cela fut sans succès jusqu’au 13 février dernier. Sur fond de cette brouille entre l’ONU et Kinshasa, Ban-Ki-Moon via Martin Kobler qui est son représentant en Rd-Congo, avait suspendu tout soutien et participation de la MONUSCO dans l’opération «Sukola 2». Nonobstant
cela, Kinshasa s’est résolue à faire cavalier seul en allant à l’assaut contre les rebelles Rwandais dont un nombre important vit toujours en terre Rd-Congolaise. Pour mettre fin à la brouille qui sévit entre Kinshasa et les nations-unies, Ban Ki-Moon dans les heures qui suivent mettre sur la table du conseil de sécurité le cas de la Rd-Congo pour qu’elle soit examinée par celui-ci. Feingold depuis Washington, bien que plus envoyé spécial
des USA pour la région des Grands Lacs, a rappelé Kinshasa à l’ordre pour mener la traque des FDLR conjointement avec la MONUSCO. Voyons voir la suite de ce bras de fer qui oppose la Rd-Congo qui tient mordicus à défendre sa souveraineté et les nations-unies qui regroupent des puissances étrangères en son sein.
Des analystes avérés de la politique lâchent d’embler que Kinshasa perdra ce bras de fer face à l’ONU qui représente la communauté internationale. Les prises de position des nations-unies face à Kinshasa explique
noir sur blanc un message de désaveu à la Kabilie. C’est pour dire, selon ces analystes, que le pouvoir en place est finissant, analyse un vieux loup de la sphère politique.

Matthieu KePa