" Les défis éthiques et déontologiques des journalistes et médias pour les élections apaisées en RDC ", tel est le thème des premières journées déontologiques de la presse congolaise ouvertes hier lundi 04 mai à Kinshasa dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de liberté de la presse célébrée chaque 03 mai. L’objectif est de sensibiliser les acteurs du secteur des médias, des experts ainsi que des représentants des institutions impliqués dans le processus électoral, à la nécessité de respecter la liberté de la presse, et de garantir une couverture médiatique adéquate et la plus objective possible avant, pendant et après les élections. Organisées par Jed, UNPC et OMC, ces premières journées vont se poursuivre jusque mercredi 06 mai prochain.
Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, Christophe Tito Ndombi, a à l’ouverture des travaux, émis le vœu de voir les recommandations qui seront issues de ces assises, servir d’instruments pour conscientiser les professionnels de médias. Il a souligné que le rôle des médias est irremplaçable. Selon le président du CSAC, le respect de l’éthique et de la déontologie constitue le socle du métier avant de marteler, les médias devront s’abstenir de tout acte qui pourra embraser la nation. Tito Ndombi a salué cette initiative de JED et ses partenaires qui tombent à point nommé en ce moment où tout le monde attend un travail de qualité de la part de journalistes.
PRESERVER LA PAIX ET LA STABILITE
Pour le Secrétaire exécutif de Journaliste en danger, les Journées d’échanges et de réflexion sous le thème : " Les défis éthiques et déontologiques des journalistes et médias pour des élections apaisées " se situe dans le cadre de la recherche des voies et moyens de préserver la paix et la stabilité du pays dans la perspective des élections qui s’annoncent.
A entendre Tshivis Tshivuadi, pour contribuer à l’apaisement du processus électoral en cours, et transformer les médias en acteurs de paix, une certaine vigilance s’impose. Il est important qu’une attention toute particulière soit accordée à la situation de la liberté d’expression et de presse. Et, sur l’attitude que les médias devraient avoir pour contribuer à l’organisation de ces scrutins, dans la démocratie, la transparence et un climat apaisé, renchérit-il. Ces Journées déontologiques de la presse congolaise, se proposent de mettre ensemble, autour d’une même table, les représentants de l’autorité politico-administrative et judiciaire, impliquées dans le processus électoral, ainsi que les représentants des médias et de la société civile. Afin de les sensibiliser à la nécessité de respecter et de faire respecter la liberté de la presse et de créer les conditions d’une couverture adéquate et la plus objective possible des élections en cours.
Le SG de JED fait savoir que l’initiative de ces journées déontologiques de la presse fait suite à la publication par la CENI du calendrier global des élections qui alimente et parfois envenime les débats dans la presse. Et d’ajouter, depuis la publication de ce calendrier, la RDC se trouve à un tournant décisif, de son processus démocratique qui doit conduire à la tenue des échéances politiques majeures. Alors que, a-t-il poursuivi, les médias constituent, sans aucun doute, des acteurs de premier ordre dans le processus électoral en cours, beaucoup de questions méritent d’être posées sur leur responsabilité pour contribuer à l’organisation de ces scrutins, dans la démocratie, la transparence, et un climat apaisé. Par ailleurs, a-t-il évoqué, parmi les questions qui seront abordées au cours de ces journées, figurent entre autres, l’intrusion des hommes politiques dans les médias, la viabilité économique des organes de presse, et la sécurité des professionnels des médias pendant cette période. D’après Tshivis Tshivuadi, ces journées déontologiques sont le lieu d’un débat ouvert réunissant des journalistes, la société civile, les partis politiques, le gouvernement , chacun sur sa responsabilité dans la défense et l’exercice de la liberté de presse et d’expression, condition sine qua non des élections réellement libres, transparentes, et apaisées que tout le monde appelle de tous ses vœux.
Défis
Les défis à relever sont énormes dans l’exercice de la profession. Le secrétaire exécutif de JED note que le tableau peu reluisant de la situation de la liberté dans notre pays, n’échappe à personne de bonne foi. Tout en évoquant les rapports publiés par les différentes organisations démontrent que la presse congolaise évolue dans un contexte de grande précarité. Il s’agit notamment des cas de violences que subissent des professionnels des médias ; qu’il s’agisse de la santé économique et financière des Entreprises ou des Organes de presse qui les utilisent ; du cadre légal de l’exercice du travail de journaliste, etc. Beaucoup de choses restent à faire et devraient interpeller, en premier lieu, les dirigeants politiques congolais qui se transforment parfois en donneurs de leçons de la presse, a-t-il mentionné. En outre, a-t-il fait remarquer, derrière l’organisation de ces journées déontologiques, se cache aussi des préoccupations sécuritaires pour les professionnels des médias. Il s’agit aussi bien de la sécurité physique, que de la sécurité juridique des journalistes dans l’exercice de leur profession pendant cette période. Avant de faire observer, " travaillant dans un environnement généralement hostile, les journalistes congolais devraient également maintenant faire face aux tensions politiques pré-électorales, qui s’accompagnent des actes d’intolérance, dans un contexte global où l’impunité semble être la règle. C’est le lieu pour Tshivis Tshivuadi de rappeler que les assises sur les premières journées déontologiques sont de moment pour décrisper l’atmosphère, et les relations souvent tendues entre les médias et les pouvoirs publics. Aussi pour demander à chacun de mettre un peu de l’eau dans son vin ; pour réclamer le respect des lois protégeant la liberté de la presse, mais aussi pour inciter les journalistes au respect des règles et principes qui font la noblesse de leur métier, a-t-il martelé. UNESCO favorable pour la création d’un cadre social propice à l’exercice de la liberté de la presse et d’expression
Les premières journées déontologiques de la presse congolaise sont appuyées par INTERNEWS et l’USAID, l’UNESCO, ainsi que FREE PRESS UNLIMITED (FPU), Une Organisation Internationale Hollandaise. Au nom des partenaires, le représentant de l’UNESCO en RDC a fait savoir que la liberté d’expression, l’indépendance des médias et l’universalité de l’accès aux savoirs, à l’information et aux connaissances consolident l’action de l’UNESCO en RDC. A en croire Abdourahamane Diallo, ces éléments permettent d’obtenir des résultats durables, grâce à la politique d’appui aux médias communautaires en particulier et surtout des résultats bénéfiques pour l’autonomisation des populations locales. L’UNESCO qui apporte son soutien à plusieurs projets concernant les médias révèle que cet appui témoigne de sa disponibilité à accompagner la RDC pour la création d’un cadre social propice à l’exercice de la liberté de la presse et d’expression. Selon ses dires, l’existence en RDC d’un système de réglementation et de régulation favorable à l’exercice de la liberté d’expression , la reconnaissance du rôle éminent de la presse comme mode privilégiée de communication des masses, d’information et de culture et le pluralisme médiatique constituent autant d’acquis à l’actif de la RDC.
Ainsi, ces référentiels ravivés par d’immenses progrès accomplis par le gouvernement dans le domaine des autoroutes de l’information et de la communication. Ces référentiels peuvent être mis à profit pour booster la pratique du journalisme vers les performances, vers l’excellence et vers une responsabilité sociale intègre et accrue, a estimé M. Diallo. Et de conclure, c’est dans ce contexte porteur que l’UNESCO entend inscrire son appui aux médias de la RDC pour les amener à progresser librement vers une meilleure circulation de l’information, vers l’égalité des genres et la sécurité des médias à l’ère du numérique. Mathy MUSAU
PRESERVER LA PAIX ET LA STABILITE
Pour le Secrétaire exécutif de Journaliste en danger, les Journées d’échanges et de réflexion sous le thème : " Les défis éthiques et déontologiques des journalistes et médias pour des élections apaisées " se situe dans le cadre de la recherche des voies et moyens de préserver la paix et la stabilité du pays dans la perspective des élections qui s’annoncent.
A entendre Tshivis Tshivuadi, pour contribuer à l’apaisement du processus électoral en cours, et transformer les médias en acteurs de paix, une certaine vigilance s’impose. Il est important qu’une attention toute particulière soit accordée à la situation de la liberté d’expression et de presse. Et, sur l’attitude que les médias devraient avoir pour contribuer à l’organisation de ces scrutins, dans la démocratie, la transparence et un climat apaisé, renchérit-il. Ces Journées déontologiques de la presse congolaise, se proposent de mettre ensemble, autour d’une même table, les représentants de l’autorité politico-administrative et judiciaire, impliquées dans le processus électoral, ainsi que les représentants des médias et de la société civile. Afin de les sensibiliser à la nécessité de respecter et de faire respecter la liberté de la presse et de créer les conditions d’une couverture adéquate et la plus objective possible des élections en cours.
Le SG de JED fait savoir que l’initiative de ces journées déontologiques de la presse fait suite à la publication par la CENI du calendrier global des élections qui alimente et parfois envenime les débats dans la presse. Et d’ajouter, depuis la publication de ce calendrier, la RDC se trouve à un tournant décisif, de son processus démocratique qui doit conduire à la tenue des échéances politiques majeures. Alors que, a-t-il poursuivi, les médias constituent, sans aucun doute, des acteurs de premier ordre dans le processus électoral en cours, beaucoup de questions méritent d’être posées sur leur responsabilité pour contribuer à l’organisation de ces scrutins, dans la démocratie, la transparence, et un climat apaisé. Par ailleurs, a-t-il évoqué, parmi les questions qui seront abordées au cours de ces journées, figurent entre autres, l’intrusion des hommes politiques dans les médias, la viabilité économique des organes de presse, et la sécurité des professionnels des médias pendant cette période. D’après Tshivis Tshivuadi, ces journées déontologiques sont le lieu d’un débat ouvert réunissant des journalistes, la société civile, les partis politiques, le gouvernement , chacun sur sa responsabilité dans la défense et l’exercice de la liberté de presse et d’expression, condition sine qua non des élections réellement libres, transparentes, et apaisées que tout le monde appelle de tous ses vœux.
Défis
Les défis à relever sont énormes dans l’exercice de la profession. Le secrétaire exécutif de JED note que le tableau peu reluisant de la situation de la liberté dans notre pays, n’échappe à personne de bonne foi. Tout en évoquant les rapports publiés par les différentes organisations démontrent que la presse congolaise évolue dans un contexte de grande précarité. Il s’agit notamment des cas de violences que subissent des professionnels des médias ; qu’il s’agisse de la santé économique et financière des Entreprises ou des Organes de presse qui les utilisent ; du cadre légal de l’exercice du travail de journaliste, etc. Beaucoup de choses restent à faire et devraient interpeller, en premier lieu, les dirigeants politiques congolais qui se transforment parfois en donneurs de leçons de la presse, a-t-il mentionné. En outre, a-t-il fait remarquer, derrière l’organisation de ces journées déontologiques, se cache aussi des préoccupations sécuritaires pour les professionnels des médias. Il s’agit aussi bien de la sécurité physique, que de la sécurité juridique des journalistes dans l’exercice de leur profession pendant cette période. Avant de faire observer, " travaillant dans un environnement généralement hostile, les journalistes congolais devraient également maintenant faire face aux tensions politiques pré-électorales, qui s’accompagnent des actes d’intolérance, dans un contexte global où l’impunité semble être la règle. C’est le lieu pour Tshivis Tshivuadi de rappeler que les assises sur les premières journées déontologiques sont de moment pour décrisper l’atmosphère, et les relations souvent tendues entre les médias et les pouvoirs publics. Aussi pour demander à chacun de mettre un peu de l’eau dans son vin ; pour réclamer le respect des lois protégeant la liberté de la presse, mais aussi pour inciter les journalistes au respect des règles et principes qui font la noblesse de leur métier, a-t-il martelé. UNESCO favorable pour la création d’un cadre social propice à l’exercice de la liberté de la presse et d’expression
Les premières journées déontologiques de la presse congolaise sont appuyées par INTERNEWS et l’USAID, l’UNESCO, ainsi que FREE PRESS UNLIMITED (FPU), Une Organisation Internationale Hollandaise. Au nom des partenaires, le représentant de l’UNESCO en RDC a fait savoir que la liberté d’expression, l’indépendance des médias et l’universalité de l’accès aux savoirs, à l’information et aux connaissances consolident l’action de l’UNESCO en RDC. A en croire Abdourahamane Diallo, ces éléments permettent d’obtenir des résultats durables, grâce à la politique d’appui aux médias communautaires en particulier et surtout des résultats bénéfiques pour l’autonomisation des populations locales. L’UNESCO qui apporte son soutien à plusieurs projets concernant les médias révèle que cet appui témoigne de sa disponibilité à accompagner la RDC pour la création d’un cadre social propice à l’exercice de la liberté de la presse et d’expression. Selon ses dires, l’existence en RDC d’un système de réglementation et de régulation favorable à l’exercice de la liberté d’expression , la reconnaissance du rôle éminent de la presse comme mode privilégiée de communication des masses, d’information et de culture et le pluralisme médiatique constituent autant d’acquis à l’actif de la RDC.
Ainsi, ces référentiels ravivés par d’immenses progrès accomplis par le gouvernement dans le domaine des autoroutes de l’information et de la communication. Ces référentiels peuvent être mis à profit pour booster la pratique du journalisme vers les performances, vers l’excellence et vers une responsabilité sociale intègre et accrue, a estimé M. Diallo. Et de conclure, c’est dans ce contexte porteur que l’UNESCO entend inscrire son appui aux médias de la RDC pour les amener à progresser librement vers une meilleure circulation de l’information, vers l’égalité des genres et la sécurité des médias à l’ère du numérique. Mathy MUSAU