Selon le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la RDC, Ahmadou Moustapha Ndiaye, son institution se prépare et travaille afin de renforcer la coalition des partenaires financiers par rapport à cette grande rencontre internationale!
En marge de la COP 21, ce sommet international prévu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, la capitale de la France, la représentation la Banque mondiale en RD Congo a lancé le mois de l’Environnement hier mardi 10 novembre 2015 à son siège à Kinshasa. C’est une nouvelle politique de cette institution financière internationale d’aborder chaque mois une thématique. C’est ainsi que le mois de novembre est dédié à l’Environnement.
C’est le directeur des Opérations de la Banque mondiale en RD Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, qui a procédé à ce lancement. Il a animé, à cette occasion, une conférence de presse à laquelle ont pris part le coordonnateur des Programmes environnement et développement durable de la Banque mondiale, Laurent Debroux, et les coordonnateurs des projets du secteur de l’Environnement financés par cette institution de Breton Wood en RDC.
Un exposé sur ces différents projets financés par la Banque mondiale a été organisé pour la circonstance. Il s’agit du Projet d’appui au processus national REDD+ (Réduction des émissions des gaz à effet de serre liées à la déforestation et à la dégradation des forêts), soit FPCF, du Projet Forêts et conservation de la nature (PFCN), du Programme d’investissement pour la forêt (PIF) et du Projet de réhabilitation du réseau des parcs nationaux (PREPAN).
Le directeur des Opérations Ahmadou Moustapha Ndiaye a relevé dans le même cadre la place qu’occupe la RD Congo dans les travaux de la COP 21 dont les résolutions fermes sont très attendues en ce qui concerne tous les problèmes de l’Environnement, notamment dans la réduction des gaz à effets de serre afin de lutter contre le réchauffement climatique. Ces résolutions vont concerner l’agriculture, l’accès à l’eau et l’érosion côtière.
Pour sa part, la Banque mondiale se prépare et travaille afin de renforcer la coalition des partenaires financiers par rapport à cette grande rencontre internationale, de procéder à un plaidoyer mettant l’accent sur le financement-climat et pour mettre de l’impact dans les données qui montrent les liens entre la pauvreté de la population et le changement climatique.
Le coordonnateur des Programmes environnement et développement durable de la Banque mondiale, Laurent Debroux, est revenu sur tout le travail auquel s’attelle la Banque mondiale focalisé sur la réduction de la pauvreté et l’amélioration locale, le développement socio-économique du pays, les impacts environnementaux et autres, la protection des terres arables.
Avant de soutenir que la COP 21 va aboutir à un accord pour la réduction au niveau zéro les émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, Laurent Debroux, a abordé les mécanismes de financement et les mécanismes de suivi des projets financés par la Banque mondiale.
Il a, dans le même cadre, invité le pays à l’adaptation à cet environnement qui est en train de changer afin de se préparer pour évoluer dans un climat en pleine mutation. Il a, en outre, invité la RD Congo à développer les pratiques agricoles adaptées au changement climatique.
C’est ainsi que les coordonnateurs du projet REDD+, Victor Kabengele, du projet PFCN, Dieudonné Sambi Nselelutu, et du projet PREPAN, Cosma Wilungula, et le représentant du coordonnateur PIF ont, tour à tour, parlé des réalisations de leurs structures avant de plonger dans le débat.
Nombreux sont ceux qui s’inquiètent de l’exploitation du pétrole sous le parc national de Virunga après la confirmation de la présence de l’or noir dans site déclaré patrimoine mondial par l’UNESCO. A ce sujet, les autorités congolaises ont été invitées à préserver le parc afin d’éviter la destruction de cette réserve nature.
Par Lucien Kazadi T.