Objet d‟attention et bénéficiant de plusieurs soutiens, la Police nationale congolaise est sur la voie de devenir un service public de sécurité, appeler à inspirer la confiance à la population. Le ministre de l‟Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières en est convaincu. Dans son discours prononcé lors de la 9e réunion politique du Comité de suivi de la réforme de la police, tenue le mercredi 10 septembre 2014, au Fleuve Congo Hôtel, il l‟a encore souligné devant des parlementaires, ses collègues du gouvernement, des ambassadeurs et différents partenaires techniques et financiers de la Police nationale congolaise, ainsi que des représentants de la Société civile. Muyej Mangez Mans note que grâce à nos efforts, la réforme a pu avancer à bon rythme, tout en demeurant persuadé qu‟ensemble, nous réaliserons ce vaste chantier de construire une police nationale efficace, professionnelle, compétente, capable non seulement de faire face aux nombreux défis sécuritaires, mais également de fournir des services de qualité aux populations. Auparavant, le ministre de l‟Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières s‟était fait le devoir de rappeler les principales étapes accomplies jusqu‟ici, notamment la mise sur pied d‟un cadre légal et réglementaire, la programmation et la budgétisation des projets de la réforme et l‟accélération de la mise en oeuvre de la réforme avec la promulgation de plusieurs textes de lois. Pour terminer, il a transmis les remerciements du chef de l‟Etat et du gouvernement à tous les partenaires institutionnels, aux partenaires techniques et financiers de la PNC, signalant au passage le grand travail abattu par la Mission Eupol RD Congo dans notre pays, dont le mandat arrive à terme à la fin de ce mois de septembre. Enfin, Muyej a émis le voeu de voir s‟étendre à travers les autres provinces de la RDC, l‟expérience de la police de proximité qui a récolté un franc succès à Kinshasa, Bas-Congo et Sud-Kivu. Dressant le bilan élogieux du Comité de suivi de la réforme de la police, le général Michel Elesse Yombentole a d‟abord mis en exergue, le Plan d‟action quinquennal de la réforme autour duquel s‟est greffé l‟appui des parties prenantes chapeautées par une coordination qui a fait ses preuves et qui s‟articulait à travers la mission de suivi-évaluation de la réforme de la police. Au nombre des actions menées par sa structure, le secrétaire exécutif du CSRP a cité les réunions de travail, la conceptualisation de la doctrine de la police de proximité, l‟élaboration des textes légaux et réglementaires, dont notamment, la loi organique, le statut de la police, le projet de la loi de programmation. Le CSRP est allé au-delà de cette entreprise de réflexion, de conception et de diffusion de nombreux documents. Des campagnes de sensibilisation à la doctrine de la police, et la vulgarisation du statut du policier figurent à l‟actif de la structure que le général Michel Elesse a su encadrer et gérer avec l‟appui de ses experts et des partenaires. Pour sa part, le secrétaire exécutif du Comité de suivi de la réforme de la police a exprimé toute sa gratitude au gouvernement et à tous les partenaires pour leur engagement dans le processus de la réforme de la police. Auparavant, le commissaire général de la PNC a salué la réforme de la police qui n‟est pas une utopie, mais une réalité qui met la PNC en phase avec les standards internationaux de la police. C‟est une transformation issue de la volonté du chef de l‟Etat de faire de la police, une force élitiste et professionnelle au service des populations congolaises. Le commissaire divisionnaire Bisengimana a parcouru toutes les étapes franchies par la réforme de la police dont il a souligné les efforts des experts et l‟appui inestimable des partenaires de la PNC. Et comme perspectives d‟avenir, il a dévoilé des projets de construction des infrastructures de la police, des bâtiments, l‟acquisition des équipements informatiques, la mise sur pied des logiciels et tant d‟autres qui garantissent la modernisation de la PNC.
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