La société civile du Nord-Ubangi a fait une nouvelle découverte des engins explosifs non explosés à travers cette province.
Le président de cette structure, Taylor Taima, a dressé l’état des lieux de ces engins de la mort, dans un entretien accordé, jeudi 7 janvier, à Radio Okapi.
Il craint des éventuels accidents que pourraient causer ces engins comme celui qui a coûté la vie, il y a quelques semaines, à trois enfants qui s'amusaient avec une grenade, au village Gulu, dans le secteur de Wapinda, en territoire de Yakoma.
Ces nouveaux engins ont été découverts, au Motel Nzekele, dans le quartier Fondation Marie-Antoinette Mobutu, non loin du bâtiment abritant les bureaux des FARDC, dans la ville de Gbadolite.
La société civile du Nord-Ubangi dit également avoir découvert des obus et des mines, au quartier Congo, dans la cité de Businga ainsi qu’au port de Ngoko, à Bili-Mongoro et à Boso-Bamata, en territoire de Bosobolo.
À Yakoma-centre, à Wapinda et à Abuzi, la société civile du Nord-Ubangi a révélé la découverte des grenades, des mines anti-personnelles et des obus de mortier.
Les mêmes engins ont également été localisés dans le territoire de Mobayi-Mbongo, à côté du marché Basa-Nzimbi et dans la localité de Sokoro, à 105 km de Gbadolite, ainsi qu'aux localités Maniko et Bangele.
En décembre dernier, la société civile du Nord-Ubangi dit avoir demandé en vain aux autorités de prendre des dispositions pour la destruction de ces engins de mort.
Selon Taylor Taima, président de la société civile du Nord-Ubangi, ces engins explosifs seraient abandonnés par des combattants des forces armées durant la guerre menée par l’AFDL en 1997 et les différentes rebellions qui ont gangrené l’Est de la RDC avant les accords global inclusifs de Pretoria.
L’ONG MAG et ses partenaires qui procédaient à la destruction de ces engins n’ont pas terminé le travail, avait-il souligné.