La Ligue nationale pour des élections libres et transparentes (Linelit) estime qu’il est impossible pour la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) d’organiser les élections municipales, locales et urbaines avant 2017. Le président de cette structure, Jérôme Bonso, l’a affirmé mardi 25 novembre au cours d’une rencontre à Kinshasa entre les ONG de défense des droits de l’homme et le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme.
«Les douze exigences présentées par la Ceni à la représentation nationale n’ont pas été respectées, concernant par exemple le recensement, le financement ou la cartographie du groupement», a expliqué Jérôme Bonso.
Il a indiqué que le financement du processus électoral n’a été respecté jusque là qu’à hauteur du 18%.
« Quand la Ceni a demandé 320 millions de dollars [pour le cycle électoral 2013-2016], l’Assemblée nationale a voté 169 millions pour ne mettre à la disposition de la Ceni que 30 millions de dollars. Il y a un problème », a déploré Jérôme Bonso.
Entre juin et octobre 2015, la Ceni a prévu d’organiser les élections des :
- conseillers des communes, des secteurs et des chefferies
- conseillers urbains, des bourgmestres et des chefs des secteurs
- maires et maires adjoints