Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), a balayé d'un revers de la main toutes les accusations portées contre sur une prétendue fortune qu'il se serait amassée depuis qu'ils sont au pouvoir.
Pour Augustin Kabuya, toutes ces accusations sont infondées et rappelle que le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo leur a toujours demandé de privilégier l'intérêt supérieur de la Nation.
"Qu'on arrête avec des fausses alertes. Notre chef de file, le président de la République, Félix Tshisekedi, nous a dit ceci : Autant sortir de ce pouvoir sans grands moyens pourvu qu'on parvienne à sauver l'image de ce pays et l'image de la lutte politique de feu docteur Étienne Tshisekedi", a-t-il dit dimanche dernier au cours de la matinée politique qu'il a animée à la permanence du parti présidentiel.
À ceux qui l'accusent de vouloir acheter une parcelle à 250 USD, le secrétaire général de l'UDPS rappelle qu'il demeure locataire jusqu'à ce jour.
"Je suis locataire, la voiture de couleur noire à bord de laquelle je roule ce dernier temps appartient à un ami qui me l'a cédée pour un temps parce que mes voitures sont en panne", avait renchéri Augustin Kabuya.
C'est dans ce cadre que le 30 octobre dernier, le numéro deux de l'UDPS a reçu, sur demande de son bailleur, Me Éric Kankienza membre de l'UDPS et fils du propriétaire de la parcelle de Motel Fikin dans laquelle il vit.
Ce dernier s'est confié à la presse après son entretien avec Augustin Kabuya et s'est dit consterné par les allégations qu'il qualifie de "mensongères et calomnieuses créées par certains médias" dans le but de salir la réputation du secrétaire général de l'UDPS avec qui, dit-il, la famille entretient de très bonnes relations.
Selon Me Éric Kankienza, la famille s'est convenue avec Augustin Kabuya pour que les autres co-locataires lui cèdent entièrement la parcelle "au regard de son rang politique".
Toujours selon la même source, le secrétaire général de l'UDPS Augustin Kabuya a souhaité qu'un des membres de la famille qui réside dans cette parcelle puisse continuer à y habiter.
Jephté Kitsita