
Devant la presse ce vendredi 1er novembre à Lemba, Peter Kazadi élu provincial de l'UDPS à Kinshasa, a démenti les propos du secrétaire général Augustin Kabuya selon lesquels il l'aurait contacté pour faire parti le président intérimaire Kabund.
"Eberande a été proposé pour être directeur de cabinet et non directeur de cabinet adjoint. A l'UDPS nous avons un principe, lorsque le président est kasaien, celui qui vient après doit être d'une autre province. Donc étant kasaien, j'étais déjà éliminé (...). Lorsque j'ai été nommé directeur de cabinet adjoint du président de l'UDPS actuellement président de la République, Kabuya n'était pas encore nommé secrétaire général du parti", a déclaré Peter Kazadi qui affirme entretenir de bonnes relations avec Félix Tshisekedi.
Et d'ajouter "bien que détenant les informations sensibles, susceptibles de nuire à leur carrière politique, je me refuse d'agir comme eux".
"Proche du président de la République, la décence m'interdit de me rabaisser à ce niveau", a-t-il souligné
A lui de poursuivre, les statuts de l'UDPS, notre parti, exigent qu'il y ait un triumvirat en cas d'empêchement du président. Mais malheureusement dit-il, les circonstances ont voulu que le président signe un mandat spécial en attendant la mise en place dudit triumvirat.
"Malheureusement, le bénéficiaire de ce mandat en a usé pour outrepasser ses limites et nommer quelqu'un d'autre à son propre poste. Ce qui a créé une crise sans précédent au parti", a-t-il indiqué.
Pour lui, la crise aussi aiguë et persistante au sein de l'UDPS, considéré comme un patrimoine national, est une question épineuse qui ne peut être passée sous silence.
Ce qui nécessite impérativement poursuit-il, l'appel à l'implication de tous et particulièrement de nos millions de combattants victimes de ces agissements antidémocratiques d'un leadership autoproclamé qui trône par défi à la tête de notre parti. Et ce, en vue de sauver notre héritage commun nous légué par feu Étienne Tshisekedi.
Jeff Kaleb