Incursion des Bakata Katanga à Lubumbashi : "Les gens du FCC doivent arrêter ce jeu de faire tuer les enfants d'autrui" (Kyungu)

Dimanche 4 octobre 2020 - 07:46
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Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président national de l'Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC) accuse les membres du Front Commun pour le Congo d'être de mèche avec les miciliens des Bakata Katanga.

Dans un meeting de recadrage tenu le samedi 03 octobre 2020 au siège de l'UNAFEC dans la commune de la Kenya à Lubumbashi (Haut-Katanga), celui qu'on appelle affectueusement "Baba wa Katanga" a condamné l'entrée en plein centre-ville de Lubumbashi la semaine dernière des jeunes du Mouvement Indépendantiste et Révolutionnaire Africain (MIRA). 

Pour lui, le Katanga n'existe pas. Il pointe du doigt les politiciens de l'ancien régime qui utilisent des jeunes pour leurs fins.

"Ce sont des idiots. Si tu sais faire la guerre, sors toi et tes enfants, vas à la place de la poste et appelle les militaires pour vous battre avec ta famille. C'est archaïque, sortir avec des flèches et machettes pour aller couper le Katanga. Pourquoi ? Pour ces gens qui se cachent derrière les jeunes, nous disons clairement, vous les gens du FCC, laisser ce vilain jeu. C'est vous qui envoyez les enfants d'autrui pour les faire tuer, c'est vous", a-t-il martelé à la foule.

Antoine Gabriel Kyungu a appelé les militants de son parti politique à vivre ensemble comme des frères et sœurs.

"Vous devrez faire très attention car les gens du FCC veulent la division des Congolais pour rentrer au pouvoir. Ne soyez pas distraits. Notre force est l'unité. Nous devrons nous souder pour faire en sorte que ces gens ne rentrent pas au pouvoir. Quiconque voudrait créer des divisions entre katangais-kasaïen, corrigez-le. Je ne flatte personne. Les gens du PPRD sont dirigés par des satans", a-t-il conclu.

Il faut rappeler que les miliciens des Bakata Katanga avaient fait incursion à Lubumbashi le 26 septembre dernier et 20 personnes avaient perdues la vie selon le bilan provisoire livré par les autorités provinciales.

Patient Lukusa, à Lubumbashi