AVERTISSEMENT
Avant d’examiner les manquements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au regard du rôle et de la mission qui lui ont été assignés par la Constitution du 18 février 2006 d’une part et d’autre part, par la Loi, il convient de souligner en liminaire qu’au regard du cadre juridique des élections en République Démocratique du Congo, il y a impossibilité d’organiser actuellement toute consultation électorale dans ce pays. Ceci, en raison du fait que – conformément à l’article 27 de la Loi n° 04/028 du 24 décembre 2004 po
Politique
Lundi décisif. C'est la dernière touche dans les travaux en commission. Des recommandations devront être connues et adoptées. Difficile de prédire la nature des résolutions. Mais, il est clair qu'elles seront approuvées par les membres du groupe de soutien international qui assistent aussi aux délibérations dans différentes commissions. Avec l'oeil de la communauté internationale, les participants ne vont s'écarter totalement de la ligne ou donner plus de temps à une gestion du pouvoir post délai constitutionnel.
La plateforme pilotée par Étienne Tshisekedi est restée de marbre par rapport à ses revendications de départ. Malgré les arguments développés par les envoyés spéciaux pour les convaincre de participer au dialogue, le Rassemblement n'a pas bougé d'un iota ses préalables. Libération de Diomi et Muyambo, cessation des poursuites judiciaires contre Katumbi, rejet total du facilitateur Edem Kodjo. Dimanche devant Saïd Djinnit et les autres membres du groupe international de soutien au quartier général de la Monusco à Kinshasa, les têtes d'affiche du Rassemblement ont rappelé leur position.
Le chef du G7, Charles Mwando a été reconduit à Bukavu, capitale du sud Kivu alors que l'avion à bord duquel il se trouvait, devait pourtant, atterrir dans quelques minutes à Kalemie. Aucune explication n'a été donnée aux passagers. Seulement, le pilote de CAA a tourné l'appareil qui survolait la ville de Kalemie en provenance de Lubumbashi, pour aller le poser à Kavumu. L'ancien vice-président de l'Assemblée nationale a dû finalement être retourné à sa destination de départ, qu'est Lubumbashi. Colère et indignation au G7, la plateforme qui soutient Katumbi.
Pour Jean-Claude Vuemba, André Kimbuta est en quelque sorte irresponsable et inconscient. Car autrement dit-il, il n’aurait pas tenu les propos qu’il a tenus sur la Radio Top Congo FM. Le gouverneur de la ville y avait dit ceci : « l’Opposition n’a pas le monopole de la rue ». Une façon pour lui de la mettre en garde elle qui projette des manifestations à partir du 19 septembre pour réclamer la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel. Ses propos ont provocqué l’ire du député national Jean-Claude Vuemba.
https://www.youtube.com/watch?v=vbV_WWDSXkQ&feature=youtu.be
La restitution de la Co-modération du vendredi 9 septembre a débuté par la demande du co-modérateur Vital KAMERHE qui a relayé le souci de la population de voir les travaux du Dialogue retransmis en direct sur la télévision nationale.
Pour ce qui est des travaux proprement dits, après deux jours de débat général, la problématique du processus électoral dans ses différents aspects a été renvoyée en commissions thématiques pour approfondissement.
C'est ce qui ressort du point de presse conjoint animé par le Facilitateur
Hier jeudi 8 septembre Félix Tshisekedi a rencontré président du Congo Denis Sassou Nguesso. Au menu des entretiens entre le secrétaire aux relations extérieures de l'UDPS et le président Sassou, la sempiternelle question des préalables du Rassemblement. Cette plateforme a récusé le facilitateur Edem Kodjo et exige, pour participer au Dialogue, notamment la libération des prisonniers politiques ainsi que la réouverture des médias.
Le député national UNC Jean-Baudouin Mayo a été interrogé le vendredi 9 septembre sur la solution à préconiser face à l' évidente impossibilité d'organiser la présidentielle dans le délai constitutionnel. Voici sa réponse recueillie à la cité de l'OUA: « à la date d'aujourd'hui, il est impossible d'organiser la présidentielle cette année conformément à la constitution. Maintenant nous faisons quoi? C'est ça la question à laquelle nous devons tous répondre.Nous devons sortir pour chasser le président Kabila ou nous devons parler avec lui pour chercher un Accord politique?
Deuxième intervention réussie de Moïse Katumbi mercredi 7 septembre dernier, devant le Parlement européen à Strasbourg (France). Thème de la rencontre : « Démocratie, droits de l’homme et alternance en RDC ».
Interdit de séjour en République démocratique du Congo, exclu du dialogue par solidarité au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Moïse Katumbi ne décolère pas. Bien au contraire. Il garde encore tout son optimisme. D’ailleurs, il n’écarte pas la possibilité d’un retour en RDC. Ce n’est qu’une question de jours, annonce-t-il.