Politique

« Il est tout à fait normal que la communauté internationale continue à exprimer la solidarité à l’endroit du peuple congolais pour nous accompagner sur le chemin de la stabilité constitutionnelle qui est la voie indiquée pour retrouver la paix et la concorde intérieure », a déclaré dimanche 10 juillet Delly Sesanga, président de l’Alternance pour la république (AR), plateforme proche de Moïse Katumbi. Il répond au porte-parole du gouvernement qui a dénoncé cette semaine l’ingérence étrangère dans les affaires congolaises. A(re)Lire:
Une trentaine de partis politiques ont lancé, samedi 9 juillet à Kinshasa, une plateforme dénommée « Les Forces centristes et indépendantes de la République Démocratique du Congo ». Ferdinand Ntua Osiamba, l’un des présidents des Forces centristes et Indépendantes de la RDC indique que cette structure a pour mission de jouer le rôle de tampon entre la Majorité au pouvoir et l’Opposition. « Jusqu’aujourd’hui, le combat se passe entre deux forces politiques. Nous ne sommes ni pour l’opposition ni pour la Majorité.
Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi a appelé, mercredi 6 juillet à Bruxelles (Belgique), les autorités congolaises à laisser Moïse Katumbi retourner librement au pays. L’ex-gouverneur du Katanga avait été évacué, fin mai dernier, en Afrique du Sud et puis en Europe pour des soins médicaux.
A Lubumbashi, les agents et cadres de la Fonction publique qualifient de «tribale ou ethnique» leur répartition dans les provinces issues de l’ex-Katanga. Ils ont fustigé cette démarche dans un mémorandum déposé, vendredi 8 juillet, dans les différentes institutions étatiques de la ville et à la MONUSCO. Tout a commencé jeudi dernier après que le ministre provincial de la Fonction  publique du Haut-Katanga a publié une note circulaire sur la répartition des ressources humaines dans les nouvelles provinces. Sur cette note, il y a des noms des agents mis à la disposition de nouvelles pro
Le coordonnateur provincial du Front citoyen 2016 à la Tshopo, Blaise Monduka recommande la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel.
Les concertations entre Etienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, tous deux actuellement en séjour médical à Bruxelles, pour l’un et à Londres, pour le second, ne se comptent plus.
Kinshasa, le 30 juin 2016 A Monsieur Corneille NANGAA                              Président du Bureau de la CENI Kinshasa-Gombe   C.I.   S.E.
Après avoir débattu, pendant deux mois, d’un Arrêt attribué à la Cour Constitutionnelle au sujet de l’interprétation de l’article 70 de la Constitution relatif à la fin du mandat du Chef de l’Etat, l’opinion congolaise était surprise d’apprendre, en fin de semaine dernière, que le document alors en circulation était un faux. Un communiqué de cette haute juridiction annonçait, à l’occasion, la publication imminente du texte authentique au Journal Officiel.
En présence de Félix Tshisekedi, les deux personnalités ont fait le tour d’horizon de la situation politique  » catastrophique  » que traverse la RDC.
Ce mois de juillet s’annonce mouvementé sur le terrain politique. Dans un premier temps, Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) a annoncé son retour à Kinshasa, requinqué par le succès du conclave de Bruxelles où il a réussi à recréer l’unité de l’Opposition. Dans un autre décor, Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle 2016, n’exclut pas un retour en ce mois de juillet. Il l’a annoncé, hier mercredi au micro de RFI.   A l’instar de Tshisekedi, Katumbi prépare aussi son grand retour à Kinshasa – à sa manière bien sûr.