La battante Eve Bazaiba a exprimé sa vive déception et qualifié la cour pénale internationale d’une justice sélective et discriminatoire. La SG du Mlc a piqué une sainte colère en écoutant cette peine de 18 ans. Bazaiba trouve illogique que la même cour qui n’a pas reconnu son leader Jean Pierre Bemba comme protagoniste dans le conflit centrafricain, le condamne à cette lourde peine. Le même sentiment de désapprobation a été lisible sur les visages des cadres et militants du Mlc qui suivaient l’audience sur écran géant.
Politique
Edem Kodjo a été rappelé à l’ordre par la patronne de l’Organisation internationale de la francophonie. De passage à Paris après voir rencontré les membres du comité de suivi des résolutions de Genval à Bruxelles, le facilitateur a échangé avec Michaelle Jean. A cette occasion, la secrétaire générale de la Francophonie a insisté sur la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel. Michaelle Jean a affirmé que ‘‘l’organisation des élections est essentielle à la consolidation démocratique et à la stabilisation des institutions’’.
Il a attendu le bon moment pour rebondir. Alors que le facilitateur semblait l’oublier, Léon Kengo wa Dondo a surgi en brandissant un carton rouge à l’opposition de Genval et à la majorité au pouvoir. Le président du sénat veut toujours jouer les premiers rôles et sait se faire important dans les grands rendez-vous. Lors des concertations nationales, il était à la manœuvre. Aujourd’hui qu’il sent les choses s’enliser avec les exigences des conclavistes de Genval, le président du sénat affiche sa disponibilité de rassembler les deux camps.
Dans une correspondance adressée à tous les membres de la présidence nationale de l’UDPS/KIBASSA, avec copies réservées à quelques représentants de différentes institutions du pays notamment, l’Assemblée nationale, le Ministère de l’Intérieur et Sécurité, celui de la Justice, la Cour Suprême de Justice ainsi que le Procureur Général de la République, l’Honorable François Lusanga Ngiele, Député national est dans tous ses états. Il dénonce avec véhémence, le comportement belliqueux du fondateur Lumbu Maloba dont le mandat en tant que président national du parti est tombé caduc depuis 2012.
L’ex-Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Jean-Claude Masangu, vient d’être investi à la tête de l’UDCO (Union pour le Développement du Congo). Il succède ainsi à Baudouin Banza Mukalay, décédé le 14 mai dernier. Jean-Claude Masangu a pris ses fonctions, ce mardi 21 juin 2016, à Kinshasa. Il s’inscrit dans la continuité au sein de la Majorité Présidentielle et remercie profondément le Président Joseph Kabila.
Jean-Claude Masangu signe son grand retour sur la scène politique à un moment particulier de l’histoire politique mouvementée de la RDC.
Le ministère public requiert la peine de cinq ans de prison contre Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l’ex-Katanga. Il est accusé d’avoir spolié et vendu la maison de M. Alexandros Stoupis de nationalité grecque.
La condamnation de Jean-Pierre Bemba « est un avertissement à tous les autres chefs de guerre qui laissent leurs troupes brutaliser les femmes et les hommes : vos actes sont criminels et vous serez punis », a déclaré mardi 21 juin Karim Lahidji, président de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH).
La Cour pénale internationale (CPI) a rendu aujourd’hui un verdict fort et symbolique en condamnant Jean-Pierre Bemba à 18 ans d’emprisonnement pour les viols, assassinats et pillages perpétrés par ses troupes en République centrafricaine en 2002 et 2003, indique la
Député national élu de Mbandaka (Equateur), Henri-Thomas Lokondo affirme être « troublé » et « découragé » après la condamnation de Jean-Pierre Bemba à 18 ans de prison à la Cour pénale internationale (CPI).
«La condamnation était déjà programmée pour donner l’exemple.
Après l’annonce de la peine de 18 ans de prison infligée mardi 21 juin à Jean-Pierre Bemba par la Cour pénale internationale, son parti le Mouvement de libération du Congo (MLC) a dénoncé « la politisation à outrance de la CPI ».
A (re)Lire: CPI: Jean-Pierre Bemba condamné à 18 ans de prison
« Nous continuerons à dénoncer la justice sélective, la justice discriminatoire et la politisation à outrance de la CPI.
La Cour Pénale internationale , CPI, a condamné le mardi 21 juin le sénateur Jean-Pierre Bemba à 18 ans de prison. Une nouvelle triste qui plonge ses partisans du MLC dans une grande tristesse. Le patron du MLC a déjà passé près de 8 ans en prison. Avec cette condamnation, il en passera encore 10. Une éternité pour quelqu'un qui a été reconnu coupable pour les crimes d'autrui. Cette condamnation appelle à une restructuration profonde du MLC car l'avenir politique du sénateur est durablement compromis. Bemba doit se résoudre à donner les pleins pouvoirs à Eve Bazaiba, la patronne du parti.