Politique

Revue de presse du vendredi 8 janvier 2016 L’éventuelle transition en RDC et  un calendrier de glissement issu du consensus entre les différentes parties prenantes du processus électoral  intéressent les journaux parus à Kinshasa. Le groupe du député Steve Mbikayi, « l’Opposition nationaliste », propose ouvertement l’institution d’une transition politique avec un gouvernement dirigé par une personnalité de l’opposition, annonce La
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Joseph Kabila, président de la RDC.   « Une énigme enveloppée de mystère », disait de lui Jacques Chirac.
Réputé comme une panacée, le dialogue tel qu’envisagé en République Démocratique du Congo (RDC) ne reflète toujours pas ce sens, aux yeux de certains membres de l’Opposition. Ces derniers n’ont pas peur de dialoguer, mais plutôt de l’issue de ces discussions qui pourrait conforter la position d’un seul homme : Joseph Kabila.   Visiblement persuadé que, quelle que soit l’issue de l’année qui commence, rien ne s’écrira sans lui, Joseph Kabila continue d’appe1er au dialogue, presque en vain. Mais pourquoi des opposants résistent-ils ?
  Il veut donner le contenu politique, juridique et constitutionnel à la transition qu’il prône depuis un mois. Dans cette situation d’impasse où le calendrier électoral est bloqué et surtout face au risque d’affrontement entre les deux camps, l’opposant pro-dialogue, Steve Mbikayi mobilise toutes les intelligences de sa plateforme pour donner la forme constitutionnelle à sa proposition de transition.
Depuis un temps, les congolais ont démontré leur disponibilité à participer au dialogue, affirme un cadre de l’Opposition Républicaine. Au départ, quelques leaders avaient cru en cette idée du chef de l’état quand beaucoup d’ailleurs étaient hésitants. Et Kengo y était. Pourtant, il est démontré aujourd’hui que sans le dialogue, dit-il, le pays risque de plonger dans la violence. Voilà pourquoi en homme sage et averti, le président du sénat, autorité morale de l’Union des Forces de changement, Léon Kengo wa Dondo avait soutenu cette idée.
Deux journalistes de la chaine de télévision CCTV appartenant à Jean Pierre Bemba ont été interpellés et  puis relâchés vendredi aux premières heures du matin alors qu’ils étaient en train de filmer les caméras de surveillance placées récemment sur le boulevard triomphal, alerte la Direction de Canal Congo Télévision. Flory Mbenga mieux connu sous le nom de ‘‘Ndeko Flory’’ et son cameraman venaient d’interviewer l’activiste et militant des droits de l’homme, Jonas  Tshiombela de la Nouvelle société civile.
Le chairman de TP Mazembe a officialisé son appartenance au Front citoyen, donc à l’Opposition. On dit également qu’il est derrière le G7. Du coup, personne n’imagine que sa probable candidature à la présidentielle ne puisse intervenir sans la bénédiction de tous ses alliés de ces deux regroupements qui, du reste, le couvrent d’éloges et paraissent disposés à s’effacer à son profit.   Moïse Katumbi ira : une bonne frange de l’Opposition veut, en tout cas, y croire. L’intéressé, lui, assure que rien n’est encore fait jusque-là. Il n’a pas encore officiellement pris sa position.
Le dernier communiqué de la Cénco (Conférence épiscopale nationale du Congo) signé par son président, Mgr Nicolas Djomo, est diversement interprété dans l’opinion. La Majorité a jubilé, estimant avoir obtenu le soutien des évêques catholiques à la tenue à son “dialogue’. Du côté de l’opposition, c’est plutôt le grincement des dents. Pourtant, en lisant entre les lignes, les évêques sont restés fidèles à leur ligne, celle d’un dialogue prenant en compte les « aspirations du peuple ».
Pour la seconde fois, en l’espace d’une semaine, la présidence de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), vient de réaffirmer sa volonté de participer au Dialogue national en chantier et de dénier son adhésion au « Front Citoyen 2016 », la plate-forme lancée en fin d’année dernière par des opposants et des activistes de la Société Civile ayant participé à un forum sur « Les élections et les processus démocratiques en Afrique Sub-saharienne : défis et enjeux », du 12 au 14 décembre 2015 à l’Ile de Gorée, au Sénégal. Selon un communiqué parvenu hier à notre réda