Politique

Sourire aux lèvres, l’épouse du Chef de l’État, Marie-Olive Lembe Kabila, a retrouvé, hier mercredi 9 septembre, sa terre natale, le Maniema. Arrivée par avion à l’aéroport national de Kindu, la Première dame de la RD Congo a été accueillie par une immense foule des filles et fils de cette province. Avant de s’installer à bord d’un véhicule 4X4 à toit ouvrant, Marie-Olive Lembe a tenu à serrer la main de quelques anonymes en signe de communion.
Pour son baptême de feu, la Cour constitutionnelle a réussi à attirer vers elle tous les phares de l’actualité. Son arrêt est commenté dans tous les sens. Si la Majorité, particulièrement le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie), le trouve « équilibré », dans l’opposition, on estime que l’arrêt de la Cour en a rajouté à la confusion qui entoure déjà le processus de démembrement des provinces, rendant illisible la poursuite du processus électoral.
Tout semble indiquer que le dialogue politique tant attendu serait finalement sur le point de se tenir en RDC. Dernier acte indiquant cette direction, l’arrêt de la Cour constitutionnelle instruisant la Centrale électorale congolaise de réaménager son calendrier global pour se mettre au même diapason que les enjeux en présence. Pour ce faire, la Cour constitutionnelle voudrait que l’institution chère à l’abbé Apollinaire Malumalu range toutes les autres élections derrière celles des gouverneurs de provinces.
Ce mercredi 9 septembre 2015, a eu lieu dans la salle de réunion du 3ème niveau au siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la signature du protocole d’Accord instituant la Commission Ad hoc " Médias et élections " pour le cycle électoral 2013-2016. Ce Protocole va permettre une bonne collaboration entre les différentes institutions ayant les médias et la presse en charge en vue d’une bonne couverture médiatique du processus électoral.
Une source de la Cour constitutionnelle a confié mercredi 9 septembre à Radio Okapi que le gouvernement peut confier provisoirement à des hauts fonctionnaires de l’Etat la gestion des vingt et une nouvelles provinces.
L’arrêt de la Cour Constitutionnelle est « une patate chaude » pour la majorité présidentielle, a estimé le député du camp présidentiel, Patrick-Thierry-André Kakwata invité mardi 8 septembre à l’émission Dialogue entre Congolais sur Radio Okapi. Son contradicteur, l'élu de l'opposition, Fabrice Puela a exprimé sa « très grande déception » suite à cet arrêt.
Au lendemain de la publication d’un arrêt de la Cour constitutionnelle enjoignant le gouvernement de prendre des mesures transitoires exceptionnelles pour assurer la direction de nouvelles provinces et à la Ceni d’organiser l’élection des gouverneurs avant tout autre scrutin, l’opposant Clément Kanku estime que la Cour ouvre la voie à un glissement qui aboutirait au report des élections.
Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a déclaré mercredi 9 septembre à Goma que l’image de la Monusco s’était améliorée. En visite à Goma au Nord-Kivu, il a confirmé la fin de son mandat après deux années passées à la tête de la mission onusienne en RDC. « Je crois que l’image de la Monusco pendant ces deux ans s’est améliorée.
La Dynamique de l'Opposition rejette l'arrêt de la Cour Constitutionnelle à la suite de la requête de la CENI
La nouvelle est tombée comme un couperet. Elle émane de la Cour constitutionnelle et c’est le Premier ministre, chef du gouvernement qui, en personne, l‘annonce devant les neuf sages de cette institution en ces termes : « Le gouvernement n’a pas l‘argent pour organiser les élections des gouverneurs et des vice-gouverneurs». Et Matata Ponyo ne s’est pas arrêté là.