Politique

Depuis que l’idée avait été lancée en juin par le chef de l’Etat, le dialogue national reste toujours d’actualité. Au fur et à mesure, le décor se met en place pour…la tenue, un jour, de ce forum que beaucoup qualifient déjà « de tous les enjeux ». Mais, en attendant que l’on en arrive là, le sujet n’en demeure pas pour autant moins intéressant. Acteur politique à l’esprit alerte, Jean Thierry Monsenepwo (photo) a une fois de plus donné de la voix.
Pour l’APF, l’Etat de droit est certes une valeur universelle, mais la démocratie ne se décrète pas et ne s’importe pas. Il n’aura donc pas fallu beaucoup de temps à Aubin Minaku pour qu’il enfile le costume d’homme d’Etat d’envergure internationale. Elu - façon pré-plébiscite - à la tête de l’Assemblée des parlementaires francophones (APF) début juillet à Berne, en Suisse, le Président de la Chambre des députés rd congolais est en train de réussir sa grande tournée internationale.
Le Vice-premier ministre et ministre de l'Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, Willy Makiashi, a ouvert lundi 7 septembre à Kinshasa les assises de la table ronde nationale sur la protection sociale.
On ne croyait pas si bien dire quand Le Palmarès a prédit que le déclin des marchés financiers chinois ne pouvait être sans conséquence sur l’économie congolaise et, de ce fait, épargner le processus électoral en cours.
Primature, Présidence de la République, Sénat et Secrétariat du gouvernement, ces institutions sont depuis un temps la cible des personnes visiblement en mal de positionnement. Ces dernières n’hésitent pas à lancer des flèches mouchetées contre ces institutions et, par ricochet, leurs animateurs. Sans trop faire référence aux notions sur le budget, l’opinion a assisté à des explications qui ne reflètent ni la réalité des chiffres et encore moins celle du journal officiel. Les attaques s’accumulent contre les institutions publiques nationales.
Le projet du dialogue, sans le savoir, joue visiblement à la démystification des légendes politiques d’opposition. Ayant été favorables à ces discussions, Etienne Tshisekedi et Ne Muanda Nsemi ont vu leurs cotes de popularité sombrer. Est-ce une stratégie du Raïs? A 14 mois de la présidentielle de 2016, certaines personnalités politiques d’opposition paraissent déjà amoindries. Etienne Tshisekedi, président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) - arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2011 - voit son mythe vaciller.
Surprise. C’est le mot qu’il faut utiliser pour qualifier l’acte que vient de poser Ne Muanda Nsemi.
Comme en 2011, l’Opposition reste divisée sur la stratégie à adopter face à la Majorité présidentielle (MP) pour 2016. Quand l’UDPS Tshisekedi est pour un dialogue avec la classe dirigeante, l’UNC n’en voit pas l’opportunité, sinon le risque de faire le lit au fameux glissement.
Parmi les évènements qui ont marqué la vie de la Nation durant la semaine qui vient de s’écouler, il y a lieu de noter le passage du Premier Ministre devant la Cour Constitutionnelle pour donner ses avis et considérations sur les difficultés rencontrées par la CENI quant à l’organisation des élections des gouverneurs des six provinces démembrées. A cette occasion et selon le Secrétaire général de l’UNC s’exprimant en conférence de presse, le chef du gouvernement aurait fait un aveu d’impuissance de taille.
A en croire le dernier numéro de « Kongo dieto », le bulletin de liaison du mouvement politico-religieux « Bundu dia Mayala », ex-Bundu dia Kongo dissous par le ministère de l’Intérieur depuis 2007, le député national Ne Muanda Nsemi vient de prendre la décision de quitter la scène politique.