Le sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des Affaires humanitaires, Kyung Wha Kang, séjourne depuis lundi soir en République Démocratique du Congo.
Mardi 1er septembre, ce haut fonctionnaire onusien a eu des entretiens avec des membres du gouvernement central notamment le premier ministre Matata Ponyo, le vice-premier ministre chargé de l’intérieur et de la Sécurité Evariste Boshab ainsi que la ministre des Affaires sociales Bijou Mushitu Kat, faisant aussi fonction de ministre des Affaires humanitaires et solidarité nationale.
Avec les autorités gouvernementales, le sous secrétair
Politique
Le point de presse hebdomadaire de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la RDC(Monusco) a débuté, hier mercredi 2 septembre 2015, par une nouvelle à laquelle très peu de journalistes s’attendaient : le départ de Martin Köbler !
Le blocage de l’élection des gouverneurs des nouvelles provinces renforce, selon l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), l’incertitude et aggrave les angoisses quotidiennes de la population congolaise quant à la volonté de la majorité actuelle au pouvoir de respecter l’esprit et la lettre de la constitution en ce qui concerne l’organisation des élections présidentielle et législatives dans les délais constitutionnels, c’est-à-dire le 27 novembre 2016.
« Cette situation est d’autant plus que dangereuse qu’elle prend des allures d’une entrée dans le fameux glissement , de façon à permettre à l
C’est hier mercredi 2 septembre, à New York, aux Etats-unis, qu’est intervenue la clôture des travaux de la 4ème Conférence des présidents des parlements des pays membres des Nations unies.
Comme de coutume, des recommandations ont été formulées à l’issue des travaux de cette réunion de l’Union interparlementaire.
A l’initiative de l’ONG américaine Institut national pour la démocratie (NDI), les femmes politiques congolaises, toutes tendances confondues, ont bénéficié d’un séminaire dénommé « Femmes et Elections », hier mercredi 2 septembre 2015 au siège de cette organisation à Ngaliema.
En partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA), le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) organise depuis hier mercredi 2 septembre 2015 au Cepas, dans la commune de la Gombe, un atelier d’information sur la campagne électorale dans les médias.
Revenant sur les grandes lignes de la directive de l’instance de régulation, le prof. Jean-Chrétien Ekambo a souligné que la présence du rapporteur de la CENI au Cepas avait une signification particulière, dans la mesure où le législateur rend obligatoire la collaboration entre le CSAC et la CENI.
Pas besoin d’être un spécialiste pour comprendre que face au respect du calendrier électoral global, la centrale électorale congolaise est presque sur le point de non-retour dans la noyade.
Aucune élection n’est plus importante que les autres. Tout le processus électoral doit se tenir ou jamais. Telle est la position intransigeante du Gouvernement congolais. Position qu’appuie pleinement le bureau de la Ceni.
La décentralisation en RDC a tout l’air d’un cuirassé de Potemkine. Un bateau ivre, dans lequel l’ordre d’un amiral peut se heurter et expédier par-dessus-bord au contrordre d’un capitaine de vaisseau. Les Gouv des provinces montent en prérogatives politiques, ils sont les représentants plénipotentiaires du Chef de l’Etat dans l’arrière-pays. Pour autant, face à une instruction- à tort ou à raison- d’un ministre du gouvernement central, de Kinshasa donc, un Gouv ça la ferme ou ça démissionne. Particulièrement dans la gestion des ressources forestières et minières.
Faire feu de tout bois, l’Etat s’y est vraisemblablement appliqué pour doter les provinces et les ETD de leurs propres sources des revenus. Il y a par exemple la redevance sur l’exploitation des eaux naturelles de surface ou souterraines autres que les lacs, le fleuve et ses affluents, ou la taxe d’extraction des matériaux de construction, la taxe de superficie sur les concessions minières, des hydrocarbures et forestières, la taxe de 1% sur les produits de transaction de l’or et du diamant d’exploitation artisanale.
RDC, Etat sans budget, sans provinces. L’ancien Premier ministre Adolphe Muzito, mis en paria dans son propre parti a vu juste comme Galilée Galileo. Hélas. Une rébellion fait jour dans les nouvelles provinces. Jamais deux sans trois. Le nouveau découpage territorial est une obligation constitutionnelle. La retenue à la source des 40% des recettes à caractère national aussi. Voilà la gouvernement dans la posture d’un arroseur arrosé.
L’argent, c’est le nerf de la guerre, dit-on. Jusqu’où n’iraient pas les (politiques et milieux d’affaires) nouvelles provinces pour disposer d’elles-mêmes ?