Politique

(7sur7) La rue a fait plier le sénat, une des institutions chargée d’élaborer la nouvelle loi électorale qui a mis le feu aux poudres à Kinshasa qui a été secouée par 3 jours d’émeutes (lundi, mardi et mercredi) à l’appel des partis d’opposition et de la société civile. Kinshasa a été paralysée pendant près de 5 jours depuis le lundi passé car les Kinois redoutaient que la nouvelle loi électorale, dite loi Boshab, en organisant le recensement de la population, ne repousse aux calendes grecques les élections générales de 2016 (présidentielle et législatives). Dans une séance historique, la ch
Lors du vote article par article du projet de loi controversé modifiant la loi électorale en RDC, les sénateurs congolais ont supprimé vendredi l'incise contenue dans le texte initial qui liait l'organisation des élections législatives et présidentielle en 2016 au recensement général de la population. C'est un petit camouflet pour le gouvernement congolais.
Kinshasa et plusieurs coins du pays secoués, de violentes émeutes depuis lundi après le vote controversé de cette loi qui viserait à maintenir Joseph Kabila au pouvoir après 2016, alors que son second et dernier mandat expire constitutionnellement le 19 décembre 2016. La ville de Kinshasa et plusieurs provinces de la République Démocratique du Congo sont le théâtre de violentes émeutes menées par des jeunes en colère.
Les leaders Katangais hostiles à la révision constitutionnelle et aux tripatouillages de la loi électorale sont ces derniers temps malmenés par lé régime en place. Après l’ancien député PPRD, Vano Kiboko, c’est le Bâtonnier Jean Claude Muyambo Kyassa qui a été jeté en prison le mardi 20 janvier 2015. Il se trouve au pavillon 1 de la prison centrale de Makala. Ancien membre de la majorité présidentielle, Jean-Claude Muyambo Kyassa avait créé l’événement en annonçant, fin août dernier, son opposition à la révision constitutionnelle.
* Sauf qu’en lieu et place d’une solution politique, c’est l’option judiciaire qui est mise en avant.
Ce samedi avenue Patrice Emery Lumumba Les partis politiques de l’Opposition, les organisations de la société civile et les opérateurs économiques en tête du peloton Des informations de nos correspondants basés à Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, indiquent qu’une grandiose marche populaire de désobéissance civile est prévue dans cette ville demain samedi 24 janvier, aux premières heures de la matinée.
Après les violences survenues à Kinshasa Une autre manifestation de grande envergure projetée pour ce lundi 26 janvier au cas où ce texte ne serait pas retiré Des partis et regroupements politiques des groupes parlementaires de l’opposition, des organisations de la société civile ainsi que de la diaspora congolaise ont organisé hier jeudi 22 janvier 2015 dans la salle de réunion de Faden House dans la commune de la Gombe, une réunion pour faire un état des lieux de la sortie massive des Congolais contre la loi électorale modifiée.
En vue de contrer la tension politique « Le MLC demeure convaincu que tous les défis majeurs qui s’imposent à la Nation, sur sa marche vers la démocratie et l’Etat de droit, ne peuvent être relevé que par un dialogue permanent entre forces sociopolitiques ; et que ce dialogue républicain, fondement de toute démocratie, ne peut de dérouler que dans un cadre de tolérance mutuelle et réciproque, qui exclut la violence, le sectarisme, le radicalisme, les offenses et condamnations a priori « .
Les brahnamistes n'en reviendront pas! Leur église a été saccagée. La population a touché au sacré à cause de l'un de leurs: le général Célestin Kanyama alias "esprit de mort". La tension n'est toujours pas retombée à l'est de la capitale où l'église du pasteur Baruti situé sur l'avenue de l'Université dans le quartier Righini vient d'être pillé. Les manifestants ont justifié leur acte pour marquer leur désapprobation avec les méthodes ultra répressives du patron de la police de Kinshasa, le général Kanyama Célestin, qui est un fidèle de cette église.
Revendiquant la qualité de "président élu" de la RDC, Étienne Tshisekedi a présenté mardi ses vœux au peuple congolais. Au cours de son message, le leader du premier parti d'opposition en RDC a appelé au dialogue avec le pouvoir de Kinshasa. Mais pas seulement. C'est un Étienne Tshisekedi, visiblement en bonne santé, qui s'est adressé, ce mardi 13 janvier, au peuple congolais.