Politique

Dans un communiqué de presse signé par son Secrétaire Général, Jean-Martin Mukonkole, l’Union Démocratique Africaine Originelle, en sigle UDA Originelle a, au cours d’une réunion extraordinaire du Directoire, analysé la situation politique de l’heure en RD-Congo. Cette rencontre de haute importance a eu deux points à l’ordre du jour, à savoir : la poursuite des massacres à Beni et l’Insécurité qui prévaut à Dibaya dans la province du Kasaï Central.

Il a décidé de délier sa langue au sujet de cette affaire qu’il considère comme étant  importante pour la RDC. Charles Mwando Nsimba, Président en exercice du G7 et Président National  du  l’UNADEF confirme bel et bien appartenir à  une seule et unique nationalité  congolaise, conformément à la Constitution. Cela, depuis 2007, année au cours de laquelle, il avait  renoncé à sa nationalité belge. Il a brandi ce document d’acte de renonciation à la presse hier, au cours d’une séance de mise au point  tenue au siège du G7.

Les Evêques catholiques notent déjà des avancées prometteuses dans le travail des consultations des acteurs politiques et de la société civile, débuté la semaine dernière, en prélude du Dialogue national inclusif en République démocratique du Congo. C’est ce qu’a déclaré hier mardi 16 juin, à Kinshasa, Mgr Marcel Utembi, président de la Conférence épiscopale national du Congo (Cenco), au sortir d’un entretien avec le facilitateur, Edem Kodjo.

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo est arrivé à Beni mardi 16 août, trois jours après le massacre d’une cinquantaine de personne dans ce territoire de la province du Nord-Kivu. Il a été précédé sur place par le ministre de la Décentralisation et de la Défense nationale ainsi que plusieurs généraux de l’armée congolaise séjournent depuis ce matin à Beni. Matata Ponyo est notamment accompagné du ministre de l’Intérieur. Il arrive dans une ville de Beni où les activités sont toujours paralysées, trois jours après le massacre de samedi dernier.

Le député national Steve Mbikayi a déposé, lundi 15 août, une plainte au parquet général de la République. Il met en cause les présumés responsables des tueries des Kasaïens dans l’ex-Katanga entre 1993 et 1994. Le président du Parti travailliste estime qu’il faut créer un tribunal spécial pour juger et sanctionner tous ceux qui étaient impliqués dans cette affaire. Il plaide aussi pour l’érection d’un mémorial en mémoire des victimes. « Il faut que les responsables de ces massacres soient poursuivis, jugés et condamnés », affirme le plaigant.

Le dossier Mwando est tombé, au sortir du week-end, comme un pavé dans la mare de la classe politique congolaise. Mise entre parenthèses depuis 2007, au terme d’un houleux débat à l’Assemblée nationale entre pro et anti-motion de José Makila, qui exigeait l’invalidation des mandats de tous les députés détenteurs de la double nationalité, sous le mandat de Vital Kamerhe, la question de la présence des étrangers dans les institutions publiques de la République Démocratique du Congo vient de rebondir.  

Petit à petit, la glacé est en train de fondre, on perçoit très nettement des signes de dégel dans les rangs de l’Opposition concernant la question des délais Constitutionnels.   Le premier signal est parti de l’Unc de Vital Kamerhe. Au sortir de l’audience accordée à ce dernier et à ses alliés, l’opinion nationale a été édifiée d’apprendre que le réalisme commence à gagner la classe politique congolaise.  

Les membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ont échangé lundi 15 août à Kinshasa avec et les responsables de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), dans la cadre de leurs consultations entamées la semaine passée avec les forces sociales et politiques de la RDC. A cette occasion, le président de la CENI, Corneille Nangaa, a appelé les évêques à s’impliquer pour obtenir un consensus politique sur les élections.  

Le feu allumé dans la conscience collective nationale pour le dialogue politique inclusif n’est pas encore éteint, car nombre de Congolais et de tous ceux qui aiment la RDC y croient encore et ne cessent d’en parler en public comme en privé !

Alors que l’UA exprime sa vive émotion, l’Opposition congolaise dénonce l’échec du pouvoir dans la sécurisation de la population et de ses biens Le Représentant Spécial de la Présidente de la Commission de l’Union Africaine en RDC et Chef du Bureau, l’Ambassadeur Abdou Abarry se dit consterné face aux dernières tueries survenues à Beni, dans la province du Nord-Kivu. C’est ce qu’indique un communiqué de l’UA publié le lundi 15 août 2016 à Kinshasa.