Politique

Délibérément, toutes les institutions du pays se sont liguées pour faire chavirer le processus électoral. Complice, la Céni a accompagné les manœuvres dilatoires de la Majorité au pouvoir. Le Parlement a joué sa partition en retardant le plus possible l’examen des lois essentielles attendues par la Céni. En faisant prévaloir le dialogue comme passage obligé, la MP croit avoir réussi son coup. Nenni, ce n’est que partie remise. Un processus électoral plombé est une grenade dégoupillée.

La mise en place du comité préparatoire du dialogue politique national inclusif met au grand jour une rixe politique que le commun des mortels n’arrive à saisir le soubassement. A moins d’être un politique rompu. Car, c’est au jour le jour que les déclarations affluent du côté de l’opposition politique. En toile de fond, elles dénoncent la démarche cavalière du facilitateur Edem Kodjo, de se donner le culot de désigner Etienne Tshisekedi comme celui qui doit tamiser la liste de 12 délégués de l’opposition politique.

Le Facilitateur du dialogue politique national inclusif, Edem Kodjo, est attendu à Bruxelles pour une rencontre avec le leader de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Le but est de procéder à l’harmonisation des vues par rapport à la liste de l’opposition attendue au comité préparatoire du dialogue.

Estampillé opposant, le porte-parole de la Nouvelle classe politique et sociale (NCPS), Steve Mbikayi, sait être élégant quand il le faut. Alors qu’hier il critiquait le fait que l’UDPS revendiquait la paternité de la liste des délégués de l’opposition au Comité préparatoire du Dialogue, aujourd’hui l’homme loue l’initiative d’Etienne Tshisekedi qui a invité certains partis et acteurs politiques à Bruxelles en vue de constituer une plateforme des forces acquises au changement. Steve Mbikayi l’a dit hier lors d’une conférence de presse qu’il a animée à Kinshasa.

Les propositions des recommandations adressées au ministre de l’Intérieur pour mettre un terme au phénomène de dédoublement des partis politiques renvoyées à une commission spéciale

Moïse Moni Della peut boire du petit lait. Son parti très écolo vient de décrocher son existence légale. Conservateurs de la nature et Démocrates (CONADE) peut enfin œuvrer au grand jour. Signé le 30 mai par le ministre de l’Intérieur, l’arrêté d’agrément a été notifié au président du parti hier mardi.

La question du dédoublement des partis politiques a divisé les sénateurs au cours de la plénière du mardi 31 mai. Certains ont soutenu que le gouvernement entretient un flou sur cette question. Ce qui, selon eux, est préjudiciable à l’exercice démocratique en RDC. D’autres pensent que cette question est liée à des conflits au sein des partis politiques. Le sénateur Ngongo Luhoho se demande si le pouvoir laisserait se créer un autre parti portant le nom de PPRD, le parti présidentiel.

Le gouverneur de la province de la Tshopo, Jean Ilongo Tokole, a publié mardi 31 mai son gouvernement, composé de dix ministres issus exclusivement de partis politiques membres de la Majorité présidentielle (MP). Aucune femme ne fait partie de ce gouvernement. Jean Ilongo Tokole indique avoir respecté les engagements pris avec les autres partis de la majorité dans la composition de ce gouvernement. Le gouvernement provincial de la Thopo se présente comme suit: Infrastructures, travaux publics, urbanismes et habitat: Georges Kamoni du PPRD

Trois sénateurs américains, Richard Durbin, Edward Markey et Christopher Murphy, ont introduit vendredi dernier une résolution au Sénat américain pour appeler le président Kabila a une passation de pouvoir démocratique en cette année et demander des sanctions ciblées contre les dirigeants et fonctionnaires congolais qui répriment les libertés publiques.

Washington (27 mai 2016) - Les sénateurs Edward J. Markey (. D-Mass), haut démocrate sur l'Afrique et Global Sous-Comité des politiques de santé de la Relation des Affaires étrangères, Richard Durbin (. D-Ill) et Christopher Murphy (. D-Conn) cette semaine ont présenté une résolution du Sénat demandant au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) pour se conformer aux limites constitutionnelles sur le mandat présidentiel et de remplir son mandat constitutionnel pour une transition démocratique du pouvoir en Décembre 2016.