Moïse Katumbi a rencontré Darryl Lewis le jeudi 14 juillet à Washington. Normal, les deux, accusés de subversion par Kinshasa, partagent la même galère.
Politique
https://youtu.be/LK0HorE-hv8
Alors que nous appelions à travers nos colonnes hier les USA et UE à faire preuve d’humilité et à suivre la voie de la sagesse leur indiquée par l’Union africaine, voici que Washington ne veut rien entendre et maintient sa position radicale au moment même ou Bruxelles continue à se montrer prudent sur le dossier congolais.
Intenses activités de Rudy Mandio, président du PSN (parti au service de la nation), à Washington pour concrétiser l'alternance en cette année électorale. La victoire sur les forces du statu quo en RDC passe notamment par le lobbying à l'étranger et par les alliances entre opposants.
Le patron de la Monusco, Maman Sidikou a indiqué jeudi que l’Onu soutenait la tenue des élections dans le cadre constitutionnel. Devant la presse, le représentant de Ban Ki Moon a rappelé que tout sera mis en œuvre pour que les élections soient transparentes, crédibles et apaisées. Il a prôné aussi le dialogue en appelant la classe politique à privilégier cette voie de consensus. ‘‘La tenue du dialogue inclusif reste la seule voie pour dégager un consensus politique dans l’organisation des élections’’, a expliqué Maman Sidikou.
Deux cadres de premier rang du Front du peuple se livrent une véritable bataille. Il s’agit de Lisanga Bonganga, le leader du groupe et Pascaline Kudura, la vice-présidente de la plateforme. A la base, le choix porté par Lisanga sur la personne de Freddy Kita pour représenter le Front du peuple au comité des sages du Rassemblement. Selon Pascaline Kudura, le quota réservé au Front du peuple au comité des sages du Rassemblement, devrait être équitablement partagé. Déçue par cette attitude de Lisanga, elle a annoncé le retrait de la Majorité présidentielle populaire du Front du peuple.
Le dialogue national voulu parle chef de l’Etat et une partie non négligeable de la classe politique peine à prendre de l‘envol. La nomination par la Commission de l’Union africaine d’un facilitateur, en la personne du Togolais Edem Kodjo, n’a pas résolu le problême. Loin de faciliter ce dialogue, Edem Kodjo en est aujourd’hui le principal obstacle. Le blocage du dialogue, c’est Kodjo, clame-t-on dans différents milieux politiques. Peut-on dès lors envisager un dialogue sans Kodjo ?
Accusé à tort sur les ondes de RFI d'avoir violé le moratoire sur l'attribution des concessions forestières par son successeur, Bienvenu Liyota, ancien ministre de l'environnement a vigoureusement démenti le mercredi 14 juillet au cours d'un point de presse tenu à l'hôtel Béatrice.
Les alliances, en politique, se font et se défont. Dans cet exercice, Etienne Tshisekedi, récemment placé à la tête du Comité des sages de l’Opposition, depuis le Conclave de Genval tenu en juin dernier, dans la périphérie de Bruxelles, devrait se montrer vigilant à l’endroit de ses nouveaux alliés. C’est, en tout cas, l’avis d’Augustin Kikukama, dirigeant du M17, une formation politique centriste et, idéologiquement, proche de Mzee Laurent-Désiré Kabila.
Le processus du Dialogue peine à prendre son envol puisque trois schémas pratiquement antagonistes n’arrivent pas à fondre en un seul.
Il y a d’un côté l’approche américaine qui se veut radicale, peu réaliste et qui voudrait que le monde s’arrête autour d’une question de délais, du reste arrêtés par l’homme (faillible) et pour l’homme.
Dans sa fixation difficile à comprendre, Washington s’est même permis d’imposer des sanctions ciblées en RDC.