Politique

Chaque fois que l’actualité politique connait des pics, l’élu de Kabongo dans le Haut-Lomami doublé de juriste y va de son éclairage. Stanley Mbayo, Président du Mouvement des indépendants réformateurs (MIR) parti membre de la MP voit des signaux positifs dans le Conclave de Bruxelles. Notamment le fait que l’Opposition ait enfin un porte-parole en la personne de Etienne Tshisekedi, et, à la suite de ce dernier, ait mis le cap sur le Dialogue. Pour le reste, le leader du MIR met sur le compte des positions d’avant négociations la surenchère extraconstitutionnelle.
Un groupe des vingt-neuf députés invalidés en avril 2012 par la Cour suprême de justice revendiquent tous leurs droits acquis et indemnités compensatoires tels que recommandées par l’Union inter parlementaire.
L’épouse du professeur Huit Mulongo,  malade à la prison de la Kassapa à Lubumbashi, s’inquiète de son état de santé et plaide pour son évacuation vers un hôpital pour des soins appropriés.  Selon elle, l’état de santé de son mari se détériore depuis vendredi 10 juin matin. «Je viens solliciter l’humanisme auprès des autorités pour la santé de mon mari, puisqu’avec une tension qui ne se stabilise pas, nous risquons de le perdre. Or, je n’ai pas envie de perdre mon mari, parce que c’est un détenu. Il a droit aux soins appropriés.
  A peine intronisé président de la méga plateforme ‘‘Rassemblement pour le respect des valeurs républicaines’’, Etienne Tshisekedi a indiqué dans une interview accordée à la télévision francophone belge-RTBF que quelques soient les circonstances que le pays va vivre, l’opposition était tout près de la victoire. Heureux des résolutions du conclave dont il a arboré le costume de patron, le sphinx de Limete a promis de renvoyer le président Joseph Kabila très doucement à la porte de sortie. ‘‘Nous savons qu’il y a quelqu’un dont  mandat a pris fin.
  Des actions de grande envergure sont prévues dans les prochains jours à Kinshasa et l’ensemble du pays pour matérialiser l’application de résolutions du conclave de Bruxelles. C’est l’opposant Martin Fayulu qui l’a déclaré à la presse à la fin des travaux. Il rappelle que l’opposition passera à la vitesse supérieure si le régime Kabila refuse de respecter la constitution. Le leader de l’Ecidé insiste qu’il n’y aura pas 36 solutions. ‘‘Nous disons à M. Kabila, il n’y a pas 36 solutions. La seule solution, c’est respecter la constitution’’, ajoute le radical opposant.
  Le secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku est monté au créneau pour dénoncer et rejeter totalement les résolutions du conclave de Bruxelles qui sont constitutives, selon lui, d’une tentative de coup d’état. Il rappelle que l’esprit et la lettre  de cet acte d’engagement est un véritable putsch. Chercher à mettre un président de transition, une constitution de transition et une transition avec le partage des pouvoirs est une violation grave de la constitution, tonne Minaku.
  L’Alternance pour la République a dénoncé la brutalité utilisée par le pouvoir pour reconduire le bâtonnier Jean Claude Muyambo à la prison centrale de Makala. Le leadership de cette plateforme dont le parti de Muyambo est membre, parle d’un enlèvement du président de la Scode. De son lit d’hôpital, l’ancien ministre des Affaires sociales a été reconduit au CPRK en violation des dispositions des articles 16 et 17 de la constitution. Philippe Evoloko Kafinga explique que même l’avis de ses médecins n’a pas été requis.
L’Alternance pour la République a demandé au procureur général de la république à ouvrir des enquêtes judicaires sur le dossier fosses communes de Maluku. Les ténors de cette plateforme de l’opposition s’étonnent que le haut magistrat traine les pas alors que la  gravité de ce dossier nécessite une urgence. Ensuite, l’AR insiste pour que le PGR se penche également sur l’affaire Panama Papers.
La Majorité présidentielle n'a pas tardé à répondre à l'Opposition rangée désormais derrière le leadership d'Étienne Tshisekedi bombardé président du Comité de sage pour le suivi des résolutions du Conclave de Bruxelles dont la clôture est intervenue hier jeudi 9 juin avec comme principale Résolutions: Prendre acte de la fin du 2è et dernier mandat de Joseph Kabila du pouvoir le 20 décembre prochain. Cette résolution, une parmi tant d'autres, a eu un écho dans la Majorité présidentielle.
Aujourd’hui, le 10 juin 2016, la Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé qu’elle prononcera la peine dans l’affaire Le Procureur vs Jean-Pierre Bemba Gombo le mardi 21 juin 2016 à 13h45 (heure de La Haye) au cours d’une audience publique qui sera tenue au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas). Conformément aux textes juridiques de la CPI, les juges peuvent prononcer une peine d’emprisonnement, à laquelle ils peuvent ajouter une amende ou la confiscation des profits, biens et avoirs tirés directement ou indirectement des crimes.