Politique

Le président national de l’UDPS arrivera-t-il à convaincre son auditoire ? Le Conclave de l’Opposition a effectivement ouvert ses portes hier mercredi le 8 juin à Bruxelles, devant environ quatre-vingts représentants aussi bien de l’Opposition que de la diaspora. Le correspondant de Radio France Internationale (RFI) sur place à Bruxelles, a indiqué que dans son discours d’ouverture de cette rencontre, Etienne Tshisekedi a convié son auditoire à participer au très attendu Dialogue politique en RD Congo.
Le député national Francis Kalombo a indiqué, mercredi 8 juin, que de nombreuses figures de l’opposition et celles de la société civile congolaise séjournent en Belgique pour prendre part à l’ouverture du forum de Bruxelles. Parmi les personnalités présentes à Bruxelles, Francis Kalombo a notamment cité Delly Sessanga Hipungu à la tête de l’Alternance pour la République, de Martin Fayulu de l’ECIDE et autres. «Le G7 est là aussi. Tout le monde est là, c’est archiplein.
Le Conclave a démarré le mercredi 8 juin, soit  avec un jour de retard, à cause des préalables posés par la Dynamique de l'Opposition (MLC et UNC). Malgré l'absence de la Dynamique, le Conclave de Bruxelles est d'ores et déjà un succes au regard de l'affluence. Les opposants de tous bords et les acteurs de la société civile ont répondu présents à l'invitation du président de l'Udps. Ce qui a permis à Étienne Tshisekedi de faire une entrée triomphale dans une salle pleine comme un oeuf.
La nécessité du débat est motivée par le fait que le pays connaît la récession alors que plus de 140 millions de dollars américains débloqués par le Fonds de promotion de l’industrie sont toujours détenus par des débiteurs.   Le député national Henri-Thomas Lokondo est monté au créneau, lundi 6juin, en plénière à l’Assemblée nationale.
Qui a dit que le temps en resterait là, c’est-à-dire inamovible, comme s’il n’avait jamais été mouvant ? Resté d’actualité depuis plus d’une n née, le dialogue politique saura-t-il résister à l’usure du temps pendant longtemps? Ne risque-t-il pas, à la longue, de se faire «détrôner» par plus fort que lui ? Et ce plus fort-là pourrait, pour certains, bien être le référendum. Au galop !   Référendum, le mot est bel et bien parti.
Des informations alarmantes en provenance du Sud-Kivu indiquent que depuis quelques semaines cette province vit sous une menace permanente d’explosion sociopolitique. Et pour cause ?
Prévu initialement pour ce mercredi 8 juin à Bruxelles en Belgique, le Conclave de l'Opposition ne commencera qu' après avoir adopté l'ordre du jour à l'unanimité. Arrivée le mardi matin 7 juin à Bruxelles, la délégation de la Dynamique pour l'Unité d'Action de l'Opposition, conduite par le député Mayombe, son modérateur, est composé notamment de: Joseph Olengha Nkoy, Martin Fayulu, Gilbert Kiakuama. Elle s'est opposée tout de suite à ce qui avait déjà été fait sans qu'on ait recueilli leur avis.
L'affaire Mercenaire vient de faire pschitt! L'Américain Daryl Lewis vient d'être remis ce mercredi 8 juin aux mains des autorités américaines via le truchement de son ambassade. Il sera expulsé ce soir du territoire national. C'est-ce qui ressort de la conférence de presse tenue par le premier avocat général de la République. Étonnant quand même que quelqu'un qui a été présenté comme un «terroriste», «un mercenaire», par les autorités congolaises s'en tire aussi facilement. Ce qui décrédibilise le gouvernement congolais.
C’est ce matin à 10 heures que s’ouvre au Château du Lac, à Bruxelles/Genval, la Conférence des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement en République Démocratique du Congo. Initialement prévu pour hier mardi, le démarrage des travaux a été décalé de 24 heures pour permettre aux derniers délégués d’arriver dans la capitale belge et de prendre leurs quartiers au lieu de la rencontre.   Le Conclave s’ouvre dans un contexte agité par l’annonce faite le dernier week-end par le Secrétaire général du parti présidentiel, le PPRD, de recourir au référendum populaire pour déverrouil
Des déclarations tombent de partout pendant cette période d’impasse que traverse le pays. «Notre pays traverse une crise grave. Il y a tout un chaos qui se profile à l’horizon. Le président Tshisekedi a pris l’initiative de convoquer les forces politiques et sociales acquises au changement pour réfléchir sur la manière et stratégie de  conjurer ce chaos », affirme Bruno Tshibala, depuis Bruxelles, le bastion de Tshisekedi Etienne.  Ce chaos que prédisent les uns, ne l’est forcément pas pour les autres.