Politique

La fin controversée du second mandat du Chef de l’Etat soulève des vagues.
Quand on observe avec attention la scène politique congolaise, on a l’impression que le temps a suspendu son envol. Certes, les contextes et les hommes ont changé mais les comportements demeurent les mêmes !   Tenez. Il y a vingt-six ans, à la faveur de la libéralisation de l’espace politique par le Maréchal Mobutu le 24 avril 1990, les anciens piliers du Parti-Etat avaient dans leur grande majorité jeté l’abas-cost et «l’écharpe assortie » dans le bac à ordures pour porter le « costume-cravate ».
Depuis le dernier week-end, la température est montée dangereusement à Kinshasa où le thermomètre indique déjà quarante degrés de fièvre. Il a suffi que l’Opposition politique congolaise se réunisse à Bruxelles pendant quarante-huit heures pour que la peau des politiciens devienne très brûlante.
La fin controversée du second mandat du Chef de l’Etat soulève des vagues.
C’est loin du Sénat, à la colline inspirée de l’Université de Kinshasa (Unikin), que la question orale avec débat du sénateur Mokonda au Premier ministre Matata a trouvé du répondant. C’est en scientifique que le prof Mukendi de la faculté des sciences économiques de l’Unikin cherche à rétablir la vérité tronquée. Une réflexion qui a l’avantage de donner plus de crédibilité à l’action de Matata.
Après le Conclave de l’Opposition à Genval, des regroupements politiques comme le G7 et les autres, au départ, hostiles au Dialogue, acceptent de discuter avec la facilitation d’Edem Kodjo, renforcée par un Panel de représentants de la Communauté internationale, sur la mise en œuvre intégrale de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le MLC et l’UNC continuent de bouder. La Majorité présidentielle rejette toutes les résolutions du Conclave de Genval. Qui bloque, réellement, le processus électoral en RDC ?  Dans deux semaines, ce sera le 30 juin 2016.
En réaction au  Conclave de Genval, Steve Mbikayi, après qu’il se soit réjoui d’être rejoint par les forces politiques opposées au Dialogue, présente son schéma de sortie de crise  qui se résume en un Dialogue suivi d’un compromis sur le calendrier électoral, la transition, la recomposition des membres de la CENI, de la Cour Constitutionnelle, la nouvelle mise en place dans la territoriale, les élections libres, démocratiques et transparentes et, enfin, un  Gouvernement  dirigé par l’Opposition politique. Le vendredi 10 juin dernier, au cours d’un point de
Le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères est fier. Fier des efforts en cours pour assurer la consolidation de l’Opposition en République Démocratique du Congo.
En rire ou en pleurer ? Les deux sans doute, au vu de ses images du conclave des opposants rd congolais à Genval, au sud-est de Bruxelles.