Politique

Après la fronde de sept chefs des partis politiques de la Majorité présidentielle, l’heure est à la restructuration de cette famille politique présidentielle. Depuis le samedi 24 octobre dernier, le bureau politique de la Majorité présidentielle s’est réuni sous la présidence de son Secrétaire général, Aubin Minaku Ndjalandjoko, avec comme ordre du jour : la restructuration de l’organe exécutif de la MP.

C’est en principe aujourd’hui que le Premier ministre Matata Ponyo va présenter la loi de finances pour l’exercice 2016 à la représentation nationale. Comme on peut bien s’en rendre compte, ce budget 2016 s’élabore dans un contexte particulier caractérisé, d’une part, par la baisse des cours des principales matières premières d’exportation et, d’autre part, par l’organisation des élections ainsi que le découpage territorial

Le Secrétaire Général du PPRD, Henri Mova Sakanyi, s’est donné le défi de redynamiser le parti à travers l’ensemble du territoire national. C’est,  en tout cas, une  mission accomplie dans l’ex-province du Katanga où il a bouclé hier, dimanche 25 octobre 2015, sa tournée interprovinciale par la nouvelle province de Lualaba. Devant des grappes  humaines,  venues s’abreuver auprès du SG à la Place de la Poste de Kolwezi,  Henri Mova a déclaré ceci : ‘‘le PPRD, ce n’est pas moi, ce ne sont pas des partants.  Mais,  c’est vous les militants’’.

Vice-ministre Honoraire en charge respectivement,  des Affaires Etrangères et du Budget, ex-Président du Conseil d’Administration du CEEC et,  présentement,  Député élu de Kabinda et Vice-président de la commission parlementaire des relations extérieures de l’Assemblée Nationale, l’Honorable Alain Lubamba wa Lubamba, analyste et, en même temps, acteur politique majeur, affirme que la météo politique en République Démocratique du Congo indique, de plus en plus, que le dialogue entre congolais devient  irréversible.

La ré-configuration actuelle de l’espace politique aura fatalement des conséquences sur le déroulé des échéances qui se pointent à l’horizon, particulièrement la présidentielle de novembre 2016. Bien que de potentiels candidats à la succession du président Joseph Kabila hésitent encore à se présenter, rien n’interdit de scruter les noms des personnalités qui circulent. Chacun présente des atouts mais aussi des faiblesses.

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) dénonce l’indifférence du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) face à l’intolérance, à l’apologie de la haine et à la diabolisation de l’opposition dans les médias public du pays. Ce parti de l'opposition a fustigé le comportement de cet organe de régulation des médias dans un communiqué publié, vendredi 23 octobre, à Kinshasa. La secrétaire générale du MLC, Eve Bazaïba Masudi, déplore la «démission » et le manque d’indépendance des autorités du Csac.

Le secrétaire général du Parti lumumbiste unifié (Palu) a nommé, samedi 24 octobre, Gizenga Lugi au poste de secrétaire permanent et porte-parole de cette formation politique. Il remplace Makina Malongi. Le communiqué de ce parti indique qu’il s’agit « d’un impératif majeur » pour recréer la cohésion interne et externe. D’après le document, Robert Ngambi est désigné secrétaire permanent adjoints en charge des questions électorales et Sylvain Ngabu chargé des questions administratives et financières.

Depuis le départ de Moise Katumbi du gouvernorat du Katanga et de la Majorité au pouvoir, le chef spirituel de BDK n’avait pipé mot.

Le parti de l’exilé politique Mbusa Nyamwisi hausse le ton. Il se range derrière la position de l’Eglise catholique pour contester la désignation de Corneille Nanga à la tête de la commission électorale nationale indépendante.

Les responsables de principales plateformes syndicales des travailleurs du Congo-Kinshasa considèrent que le pays est actuellement bloqué et qu’il faut urgemment créer les conditions de cohésion nationale pour le sortir de la crise.